Beaucoup pourraient penser que dans un univers où la science et les technologies sont si évoluées qu'elles permettent de repousser la mort et de voyager jusqu'aux confins des galaxies, la religion n'ait plus sa place. Il serait difficile de leur en vouloir tant les arguments allant dans leur sens sont légions.

Pourtant, il existe bel et bien encore nombre de cultes et philosophies qui subsistent dans la galaxie, que l'importance grandissante de la rationalité et de la logique n'est pas parvenue à éradiquer. Il y eut là matière à nombre de réflexions sur les rapports entre croyance et raison, que de nombreux philosophes et penseurs menèrent à nouveaux frais. Certaines de ces religions se contentent de rythmer la vie de leurs adeptes tandis que d'autres requièrent d'eux une foi au risque de tomber dans l'oubli. Nous comptons vous présenter ici certaines des plus importantes.

L'Universum est une religion qui prône que l'Univers contient dans son essence l'Être Supérieur. Sa fondation serait antérieure à celle de l'Alliance, issue de la fusion des religions concernant l'univers qui avaient vue le jour chez les diverse races qui composent l'Alliance. Cette religion porte ainsi bien des noms qui varie de race en race. (Universum pour les norms, Seykhan pour les naer xens, Elwraëg pour les Natoons, etc.)  

Il existe toutefois trois interprétation de l'Universum, chacune d'elles envisageant sa propre façon de concevoir le dieu-univers. Bien que cela implique des désaccords la majeure partie des pratiquant de ce culte acceptent l'idée que d'autres croyants aient une interprétation différente de ce même dieu.

Les noms des trois branches de l'Universum qui suivent ci-dessous sont leurs noms d'origine norm.

Les Universalistes

Branche principale et originelle de cette religion, les Universalistes rassemblent des milliards de fidèles de tout les horizons. Ceux-ci vénèrent donc l'Univers comme étant une entité dont la conscience serait infiniment supérieure à celle des êtres vivant. Les hommes, en tant qu'espèce marquée par les trois grandes religions du Livre (Judaïsme Christianisme Islam) furent particulièrement sensibles à ce culte. Pour ces croyants, leur propre existence n'est que le fruit de la volonté de l'Univers. Ils n'existent que pour servir ses impénétrables desseins. De fait, les Universalistes sont majoritairement pacifistes, tolérant l'existence de tout êtres vivants même des pires puisqu'ils sont autant qu'eux des créations du dieu-univers.

La notion même de comprendre l'Univers leur échappe.  Ils acceptent aveuglément la possibilité de ne pas appréhender certaines choses considérant qu'il s'agit là d'un acte que seule une conscience aussi complexe et évoluée que celle de l'Univers permettrait d'en réaliser tout les tenants et les aboutissants.

Pour les Universalistes, la mort n'est pas une fin en soi. Lorsque l'Univers les rappelle à lui, ils continuent de faire partie intégrante de l'Univers, leurs atomes retournant simplement vers lui pour renaître sous une nouvelle forme. Ils adhèrent donc à un concept de réincarnation.

Les Mécanistes

Sans aller jusqu'à une scission avec la branche des Universalistes, cette branche est plutôt issue de l'adaptation de la religion à l'esprit plus logique et scientifique de certaines races et, en première ligne bien évidemment, les natoons. Contrairement aux Universalistes, les Mécanistes considèrent l'univers comme une entité-machine, dénuée de toute forme de conscience donc, et qui leur est supérieure. Celle-ci à besoin des êtres vivants pour fonctionner correctement telle une immense horloge dont ils seraient les minuscules rouages.

Autre différence, la capacité à comprendre l'Univers. La conception même qu'ils ont de l'Univers de le voir comme une gigantesque machine induit pour eux la possibilité de le comprendre et d'interagir avec lui.

Le concept de la mort et de la réincarnation reste tout de même présent chez les Mécanistes bien qu'ils ne l'envisagent pas comme leur frères universalistes et dualistes. Pour eux, ce n'est qu'un simple arrêt par usure qui signale que leur fonctionnement en tant que rouage de l'Univers-machine est arrivé à son terme. Ils considèrent par ailleurs qu'à leur mort, les atomes de leur corps serviront de matière première à la création de nouvelles pièces pour l'Univers. C'est pourquoi, ils nomment l'étape suivant la mort: le Recyclage.

Les Dualistes

Les Dualistes sont issue d'une branche plus sombre et sectaire, à la limite du fanatisme. Celle-ci est née il y a plus de six cent ans alors que les Xil Joons lançaient leur première vague d'invasion. Ces fidèles virent en eux les suppôt d'un autre univers, un anti-univers, et qui venaient dans l'unique but de consumer le leur. Des tensions avec la branche principale apparurent et finalement, les fidèles qui prônaient cette dualité universelle se rassemblèrent sous une même église, et se baptisèrent les Dualistes.

En somme, les Dualistes ne divergent pas trop des Universalistes dans la pratique de leur culte. Seule l'existence de cette dualité vient modifier leur façon de voir leur religion. Pour eux, l'Univers et l'Anti-univers des Xils Joons sont voués à s'entre-tuer et ces-derniers seraient les serviteurs dévoués que l'Anti-univers aurait envoyés pour détruire son rival. Les Dualistes vénèrent donc l'Univers autant qu'ils craignent l'Anti-univers.

Depuis la fin de la guerre contre les Xil Joons, les Dualistes n'ont cessé de prêcher leur retour annonçant à qui voulait bien l'entendre qu'il ne fallait pas se reposer sur ses lauriers mais se préparer au mieux au prochain affrontement. On ignorait en effet à peu près tout de l'ennemi, et ce même au terme d'une guerre à mort contre des troupes dont on ignorait si elles étaient représentatives ou non de l'ensemble des forces Xil Joon. Ainsi le fanatisme de certains de ses fidèles les poussent à subir un entraînement militaire poussé tandis que d'autres, plus mesurés, tentent de rallier de nouvelles personnes à leur église.

Les dynasties suivent toutes le même modèle théologique qui fut déformé avec le temps, et se considèrent maintenant comme les quatre branches élues de l’humanité. Ils désignent les leurs comme les êtres choisis pour régner sur l’Univers qui fut transformé par la parole des anges. L’Univers est vu comme une création, une entité où les anges architectes éditent sa régence jusqu’à ce que les patriarches soient suffisamment avancés pour reprendre le flambeau. Toutes autres espèces intelligentes sont vues comme des auxiliaires de créations servant à aider le peuple élu à s’élever.

Le patriarche est donc éduqué dans la doctrine qu’il est supérieur aux autres races, mais qu’il doit toutefois faire preuve de déférence envers ses prochains car ils sont la clé de l’élévation. Le jugement dernier a été rendu et le verdict les a nominé pour assurer le renouveau. Ce qui implique qu’il n’y a plus d’enfer, seulement une transformation. A la mort de chaque patriarche, les proches lâchent une lanterne pour symboliser la conversion de l’âme du défunt en ange.

Un patriarche doit respect, empathie et secours à ses frères élus. Il doit favoriser en priorité les élus et être conscient à chaque instant de sa mission. Les patriarches sont destinés à devenir des anges, ils sont donc des guerriers d’honneurs qui centrent la discipline et l’escrime au centre de l’éducation. Par conséquent, tout conflit important entre deux élus devra être réglé au fil de l’épée.

Même si chaque patriarche est destiné à régner avec les anges, ces derniers offrent parfois l’innée à l’un d’en autres. Par conséquent, tout patriarche avec l’innée, a un droit de commandement souverain et doit être promu à de hautes responsabilités pour agir dans l’intérêt de chaque élu. Cette particularité est très importante car elle régit l’ascension sociale des patriarches à fort potentiel vers le pouvoir. Très souvent, les branches aristocratique se mêlent à ces derniers pour préserver la force au sein des dirigeants.

L’innée peut revêtir plusieurs formes : la force, l’intelligence, le talent, la beauté ou plus récemment le Don.

Le Psionisme est un courant de pensée qui à vue le jour avec la fondation de l'Académie des Sciences Psioniques sur la planète Tern en l'an 32 de l'ère des Cinq. Il présente un certain nombre de similitudes plus ou moins évidentes avec l'Abens puisqu'il s'en aspire librement.

L'égalité y est par dessus tout une valeur essentielle. En effet, cette philosophie considère que chaque individu est égal à son prochain. Quelle que soit sa race, son sexe ou son potentiel psionique, tout individu mérite d'être traité avec la même déférence. C'est pour cette raison que l'Académie tiens plus d'une communauté soudée que d'un simple lieu d'enseignement.

Ses adeptes se doivent d'apprendre l'humilité, la rigueur et qu'il répondent de leurs actes. Cela peut être soit au travers des enseignements que dispensent l'Académie comme par des séances de méditation et d'introspection.

Pour plus d'informations concernant le Psionisme, se référer au sujet sur l'Académie des Sciences Psioniques.

Plus une philosophie de vie suivie par la majorité des Naers qu'une religion à part entière (le Seykhan étant la religion en vogue chez eux) comme le pense bon nombre d'autres races de l'Alliance. L'Abens ressemble par bien des points au courant de pensée psionique. Toutefois, au vu de leur dates d'apparition respectives, il serait plus juste de considérer que c'est le Psionisme qui à emprunté quelques pensées à la philosophie naer xen. Qui plus est, l'Abens tolère que ses disciples puissent pratiquer d'autres religions.

L'Abens est issu des enseignements d'un antique Naer Xen qui lui prêta son nom dans ses débuts avant d'être raccourci pour éviter la confusion. Il s'agit de Maître Abenskva, éminent philosophe, écrivain et philanthrope Naer Xen ayant vécu bien avant l'ère d'expansion spatiale de son peuple.  

L'Histoire veut qu'il ait dispensé ses sages paroles aux naer xen désireux de suivre sa philosophie de vie depuis le pied d'un immense aefënthil plusieurs fois millénaires où il passait ses journées assis à méditer. Il fonda par la suite la toute première école de l'Abens à cette endroit même et qui au fils des âges c'est vue grandir jusqu'à devenir l'actuel Temple de l'Éveillé. Après l'expansion spatiale qu'à connu l’Équilibre, de nouvelles écoles virent le jour sur les autres planètes colonisées par les naer xens. (La légende concernant Abvenska voudrait qu'il ait rendu son dernier souffle en s'endormant au pied de cette arbre.)

Les disciples passent souvent de longues heures à se remettre en cause et faire de l'introspection à l'aide de séances de méditation. On prête souvent aux disciples d'Abens la figure de sages silencieux (c'est-à-dire mesurant le poids des mots) ayant atteint l'éveil spirituel, qui visent à soutenir le Lien qui les unis à toutes autres créatures vivantes.

Aujourd'hui, avec la multiplication des Déracinés(ces Naer Xen ayant perdu ou corrompu leur Lien) , l'Équilibre se sert de l'Abens pour tenter de recréer le Lien qui se trouvent être coupé chez ces naer xens. Il s'agit là d'une des méthodes de réhabilitation employées pour venir en aide aux Déracinés.

Les Apophtegmes de l'Éveil

Ce sont les grand préceptes que tout les disciples de l'Abens suivent durant leur longues existence. Ils conduisent les Naer Xens à la rigueur spirituelle et physique qui conduit à l'Éveil, un état d'esprit où le disciple s'est émancipé de tous ses désirs et autres entraves de l'individualité.

• S'efforcer de ne pas nuire aux êtres vivants ni prendre la vie;
• S'efforcer de ne pas prendre ce qui n'est pas donné;
• S'efforcer de garder la maîtrise de ses sens et de ses sentiments;
• S'efforcer de ne pas user de paroles fausses ou mensongères;
• S'efforcer de ne jamais sombrer dans l'excès;

Retranscription des cinq apophtegmes gravé par Abenskva dans l'écorce de l'afënthil du Temple de l'Éveillé.

Le Mëirm

Le Mëirm, réincarnation du maître Abenskva au travers des générations.¨Nul n'a jamais pu établir la réalité d'un tel phénomène et pourtant le Mëirm a toujours su prédire sa prochaine réincarnation. Résidant au Temple de l'Éveillé toute sa vie durant, le Mëirm y passe ses journée à méditer au pied de l'aefënthil, tel un avatar de la sagesse. Selon ses propres dires, sa présence parmi les naer xens n'est que le fruit du besoin de ses frères et sœurs d'être guidés vers le bonheur.

Bien qu'il ne soit pas concerné par la vie politique naer xen, le Mëirm reste une figure très populaire de sa race, véritable guide spirituel pour des milliers de naer xen. Ses conseils sont souvent écoutés avec attention par les dirigeants naer xens qui viennent parfois le consulter pour connaître son avis.

Bien qu'il comporte certains aspects qui pourraient être religieux, le Vaejuuk est en réalité la doctrine "philosophique" (au sens de "manière de vivre", de prendre la vie) suivie par les Raygrs. Avec le temps, elle se modifia et ajouta de nouveaux principes, ce qui est sans doute à l'origine des désaccords entre le Collectif et les autres races. Effectivement, les principes du Vaejuuk, contrairement à d'autres religions, n'impliquent pas une vision vis à vis d'une éventuelle divinité supérieure à l'origine de tout mais plutôt une réflexion sur l'être et l'avoir de l'individu ainsi que son rapport avec les siens.

La première base du Vaejuuk introduit une notion sur l'individu tel qu'il est. Nul ne naît tout puissant et avec tous les pouvoirs, mais chacun est en mesure de se hisser vers la gloire et le succès à la sueur de son front. Le mérite d'un Raygr n'est globalement pas mesuré au grade ou au statut qu'il possède, bien que les hauts placés, sauf exception, ont souvent fait leurs preuves. Le Raygr respecté sera celui qui mettra de la volonté dans son travail et cherchera à avancer avec les autres plutôt que seul. C'est la première leçon du Vaejuuk. Pour faire avancer le Collectif, horloge, chaque petite engrenage doit fournir son travail. Il est inutile de prier pour voir ses souhaits s'accomplir, il faut savoir donner de sa personne et prendre sur soi. D'où le terme de race "agressive" lorsque l'on parle des Raygrs, bien qu'ils soient capable de vivre en paix. Leurs jeunes mâles désireux de faire balancer les cœurs de leurs mesdames se montrant ainsi parfois ridiculement bornés et stupidement violents, pourvu que cela suffise à impressionner la bonne dame et à donner un ticket de couple pour le Raygr. Cette tendance violente est donc à la fois idéologique mais aussi instinctive. La guerre "Raygr" livrée dans l'art est normalement une chose qui permet l'accomplissement des individus et leur mise à l'épreuve.

La deuxième valeur du Vaejuuk parle de la descendance. Lorsqu'il sera prêt, le Raygr ira à la recherche d'une partenaire. Ensemble, ils se lieront et auront une progéniture qui devra recevoir toute l'attention possible de ses géniteurs. Étape finale de l'accomplissement d'un Raygr, il s'agit de la plus impartiale de toute. Il est un crime grave pour un Raygr de ne pas prendre soin de ses rejetons. Ce principe prit d'autant plus de force et d'impact après la stérilisation de la race qui ne manqua pas de clamer haut et fort qu'il s'agissait d'une grave opposition à leurs valeurs morales. Ce qui explique l'animosité et la tension qui lie le Collectif à l'Alliance.

La troisième chose à retenir du Vaejuuk traite de ce qui pourrait être comparé à des divinités. Depuis que les Raygrs ont retrouvés des fragments de la civilisation Précurseur, comme ils l'ont nommés, un véritable culte s'est organisé autour d'eux. Cependant attention. Si ils sont bels et bien considérés comme des divinités anciennes par le Collectif, ce n'est pas en tant qu'êtres suprêmes à l'origine du monde. Non, ce sont des divinités dans le sens où leur civilisation a sut puiser là où il faut afin d'atteindre un stade bien plus évolué et complexe qu'eux en terme de technologie. Les Précurseurs ne sont pas divins de naissance mais le sont devenus à leurs yeux en étant capable de prouesses techniques jamais vues, quand bien même ils semblent aujourd'hui disparus et que les reliques Raygrs ne sont que de minuscules débris piochés dans un antique vaisseau. Et avec des observations aussi prometteuses quand à la technologie Précurseur, difficile pour les petits Raygrs dont le royaume est à l'agonie de ne pas être rêveurs quand aux possibilités qui se présenteraient à eux si ils venaient à récupérer plus de ces technologies.