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Messages : 57 Date d'inscription : 10/11/2012 Race : Entité | | UNION FEDERALE
Ici vous trouverez le récit de la fondation d'une entité politique, économique et militaire telle qu'elle aurait pu faire pâlir d'envie les plus puissants gouvernements de la vieille Terre, suivi d'un récapitulatif visant à expliciter le fonctionnement de l'entité.
NAISSANCE ET DEVELOPPEMENT
Récits du conflit Xil
À l'instar de certains gouvernements de la vieille Terre, la Fédération humaine s'est bâtie sur un génocide. Nous sommes en 2155 après Jésus-Christ, et l'Alliance des peuplades Xénomorphes est attaquée par un adversaire inattendu, le peuple Xil Joon. Les systèmes frontaliers ont rapidement cédé à ce formidable adversaire qui semble disposer de moyens de destruction inconnus jusqu'alors.
Les survivants que les Naer Xen recueillent parlent d'un étrange pouvoir permettant la regénération instantanée et la manipulation à bonne distance d'objets de taille variable. La première riposte de l'Alliance est inefficace, l'envahisseur est rusé et échappe aux Croiseurs des Natoons. Peu de temps après, ces mêmes Croiseurs sont portés disparus. On évoque la possibilité que les Xil se soient emparés des vaisseaux par la ruse, ou bien qu'ils puissent être plus nombreux que ce que l'on croyait. De nouvelles planètes sont prises d'assaut et capturées avant que les Bellizoaires ne songent à leur nouveau joker : L'humanité. Ce peuple belliqueux et ayant démontré une capacité d'adaptation à toute épreuve pourrait au minimum servir de chair à canon et donner à l'Alliance le temps de se regrouper.
Pour l'heure, les hommes ont colonisé Hollus et un nouveau gouvernement appuyé par les Bellizoaires à pris le pouvoir. La première générations de "Norms" est presque terminée et ces clones ajoutés à l'appareil militaire humains forment une véritable aubaine. Il ne manque plus que l'armement. Pour ce faire, les parasites se tournent vers les Natoons, qui mettent rapidement au point les implants cybernétiques gamma de première génération, dont sera équipée la majorité de l'armée humaine, clones compris.
Le gouvernement humain d'Hollus donna son accord à ses "maîtres" Bellizoaires, tout en sachant bien les desseins des parasites. Le dirigeant de l'époque, Malcom Red, comptait cependant retourner la situation à son avantage en prenant les parasites de court. Par des moyens détournés, il contacta les Natoons et les enjoignit de l'aider à faire en sorte que l'humanité ait une chance face aux Xil.
Le marché
L'idée de doubler les Bellizoaires était plus que séduisante aux yeux des Ordonnateurs Natoons. Mais, plus encore, ils y virent une excellente opportunité pour finaliser leur programme Cyborg et acceptèrent donc l'offre des humains mais en réclamant toutefois que le dirigeant humain leur livre les victimes irradiées lors de l'Holocauste nucléaire, affirmant qu'elles pouvaient encore être sauvés. Ceux-ci avait été rapatriés sur Hollus quelques années plus tôt et mis en quarantaine sous soin médicaux. Néanmoins, rien n'y fit et ils ne cessaient de dépérir. C'est donc sans hésitation, que Malcolm Red accepta les termes du contrat et offrit aux Natoons les cinq millions de contaminés encore en vie. Le marché fut conclu et les hommes furent envoyés combattre les Xil début 2156. Cinq années passèrent, et les Natoons honorèrent leur marché en offrant l’appui de cinq millions d'unités Cyborg. Le général Harris, désigné pour prendre le contrôle des opérations, dû dès lors traiter avec les Natoons qui contrôlaient les Cyborgs et mis au point sa stratégie en bénéficiant de leurs conseils.
En 2200, les Xil sont acculés par les forces conjointes des hommes et des Natoons. Les cyber-implants se sont révélés plus qu'efficaces entre les mains de militaires chevronnés. La guerre est sur le point d'être gagnée, il ne reste plus qu'un monde Xil à conquérir, et pourtant ces derniers refusent toute négociation. On ignore encore aujourd'hui les causes de cette obstination. En revanche les conséquences ne sont que trop connues...L'armée "régulière" composée indistinctement de Norms et de Sang Pur fondit sur la planète Xil et après plusieurs mois de bataille acharnée, il n'en resta plus que des cendres. L'ordre avait été donné de ne faire aucun prisonnier, et l'on peut imaginer les atrocités sans nom qui furent commises au nom de l'intégrité de l'Alliance aussi bien qu'en celui de l'indépendance de l'humanité. Le génocide Xil devait rester longtemps dans les mémoires.
Par la suite, Red, appuyé par les Naer Xen et les Natoons, réclama des Bellizoaires qu'ils les laissent libres de leur mouvement à travers l'espace connu, et surprit tout le monde en ajoutant à ses revendications un siège au sein de l'Alliance même. Outrés par le culot de l'humain, les dirigeants Naer faillirent bien retirer leur soutien aux hommes, mais finirent par accepter leurs termes après plusieurs entretiens avec le Président Malcom. L'alliance dans son ensemble céda devant le petit homme et la colonisation spatiale, qui fut à l'origine de l'Union Fédérale telle que nous la connaissons, débuta. Le calendrier fut alors repris à zéro.
L'Expansion
La colonisation de l'espace par l'espèce humaine fut organisée conjointement par le gouvernement de Malcom, quelques conseillers de l'alliance (qui devaient basiquement orienter les hommes vers des systèmes inexplorés où nul incident diplomatique ne serait possible...du moins vis-à-vis de l'alliance.) et un personnage haut en couleur : Prosper Verhaeren. Ce milliardaire excentrique, proche soutien de Malcom Red, fut désigné afin de coordonner la première vague et partit lui-même d'Hollus à bord du premier Croiseur à destination d'une planète nommée Kartag. Il fonda sur cette même planète la corporation Cybertech, un des leaders actuel de la production de prothèses cybernétiques.
Lors de la première vague, ce furent trois croiseurs et vingt millions de citoyens que l'on envoya à l'assaut des étoiles. Devant le succès de Kartag et des autres expéditions, la deuxième vague vida Hollus des trois quart de sa population humaine. Après la troisième, il ne demeura plus que quelques centaines d'humains. Avec l'aide de races extraterrestres diverses, qui devraient plus tard intégrer la Fédération, les infrastructures des colonies se développèrent rapidement. L'on installa de nombreuses exploitations minières sur les planètes adéquates. À chaque nouveau système colonisé, des découvertes de toutes sortes s'effectuaient et des progrès technologiques considérables étaient faits. En quelques décennies, plus de dix systèmes et vingt-sept planètes habitables furent colonisées. Avec succès ? Non, pas toutes. Dans certains cas, les colons perdirent tout contact avec le reste de l'humanité, et lorsque l'on envoyait une seconde expédition, on découvrait soit qu'ils avaient péri, soit qu'ils avaient bâti une communauté autonome indépendante technologiquement et culturellement différenciée. Ce fut le cas de Jéricho, de Fallen et de bien d'autres. Dès lors on traita par le mépris ces colons "mutants", leur accordant tout juste suffisamment de denrées et de matériaux pour qu'ils puissent survivre et surtout s'échiner pour le profit de quelques privilégiés.
Le nombre de planètes inhabitables mais abritant d'inestimables ressources naturelles découvertes fut exorbitant. Les agents des corporations naissantes ne manquaient pas d'expédier des rapports détaillés à leurs employeurs qui dépêchaient alors une flottille sur les lieux afin de sécuriser la future exploitation. Le gouvernement laissait une grande marge de liberté à ces entités marchandes, après tout il recevrait lui aussi son pourcentage lorsque les systèmes d'exploitations seraient implantés. C'était la course aux métaux extra-terrestres, une course pour le progrès et l'aisance. Les diverses entreprises en concurrence ne reculaient devant aucun sacrifice, aucune abjection. Des peuples aliens entiers furent déconsidérés, cachés et exilés aux frontières de l'espace. À l'insu de la majeure partie de la population humaine, on étouffa dans l’œuf toute tentative de divulgation médiatique, le cynisme marchand était partout. Et l'irréparable fut commis une fois de plus.
L'humanité pilla les étoiles.
Les principales colonies furent rebaptisées du nom des capitales ou de continents de l'ancienne terre. Les planètes Europe, Washington et Tokyo entre autres, virent le jour. La capitale de ce qui allait devenir la toute-puissante Fédération fut déplacée d'Hollus à une planète qui partageait beaucoup de points communs avec la Terre, Novus. Tous les ans sur cette planète se tient un Concile où les représentants de chaque colonie viennent présenter leurs doléances au Panarque. Le premier d'entre eux fut Ichirô Campbell. Ce dernier, élu pour dix années, dispose du pouvoir exécutif et judiciaire. Le législatif est laissé entre les mains du Concile et de ses membres. L'humanité s'était reconstruite une nouvelle fois, mais avec l'assistance d'espèces extra-terrestres. Grâce à de précieuses archives récoltées ci et là, l'humanité n'avait pas perdu la totalité de son histoire. Cependant, avec l'arrivée des prothèses cybernétiques et du cyberespace, la société évolua de manière décisive une fois de plus, et le regain d'intérêt pour l'Histoire qui avait eu lieu après la catastrophe s'estompa. On en arriva vite à reléguer l'éducation des masses au second plan. Seuls ceux qui y mettaient le prix pouvaient accéder au vieux savoir tel qu'on le trouvait plus sur les réseaux. Et peu étaient ceux qui s'en donnaient la peine, la plupart se contentaient de résumés superficiels trouvés sur des sites collectifs soigneusement contrôlés par le gouvernement. Les archives se couvrirent de poussière sur Novus et au fil des décennies les Panarques se succédant autorisèrent le "retrait" progressif de pans entiers de l'histoire jugés par trop dangereux pour le pouvoir et ses appuis mercantiles.
En 168, lorsque l'industrie et économie de la Fédération se furent stabilisées, de grands changements eu lieu sous l'impulsion d'Elias Fordz qui est parfois nommé comme le dernier Parnarque indépendant par les historiens proscrits. Cette période fut appelée La Seconde Renaissance, et avec le soutien du peuple, Elias mis en place la déclaration des droits de l'exploitation de la nature, fit valoir un droit médical à tous et anima le coeur des citoyens pour la préparation coloniale du dédale et un monde toujours plus juste. Mais comme toujours, les Corporations, à l'ombre des ficelles, veillèrent pour le profit et s'attaquèrent à la substance jusqu'à ne laisser plus que des coquilles vides.
La grande révolte
En 289, un des programmes de colonisation ayant mal tourné, la Fédération entre en guerre contre un amas particulièrement vaste nommé le "Dédale". Ses habitants refusant catégoriquement de se soumettre à l'Union Fédérale, il fallut utiliser la force. Seulement, les "barbares" du dédale étaient bien mieux organisés que ce qu'on avait pensé et bénéficiaient de ressources insoupçonnées. Leur esprit combattif en particulier étonne encore aujourd'hui, ces hommes étaient de simples colons analphabètes pour la plupart, où donc avaient-ils pu trouver la volonté et la ruse nécessaires pour s'opposer à l'appareil de guerre de la Fédération et le tenir en échec ? Résultat, le conflit s'éternisa et en 305, le Dédale parvint à imposer à son ennemi affaibli un traité de paix. On le nomma traité d'Anka. Ceci signa la fin des hostilités. Et des dernières brides de liberté pour les citoyens de l'Union Fédérale. Car dans un même temps fut voté la loi Genèse et en secret sa petite soeur la loi prosper: Tout citoyen doit obligatoirement avoir l'usage d'une couveuse pour procréer; tout centre médicale habilité doit obligatoirement inclure des gènes comportementaux précis aux enfants d'ouvriers : Docilité, stabilité et ingénuité. Puis fut créée la société Citizen qui décentralisa le travail de la main d'oeuvre et stoppa toutes possibilités de syndicalisation ou de regroupements de travailleurs. Cette solution ramena la paix et l'ordre au sein de la Fédération pendant plus d'un quart de millénaire.
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La Grande Secousse
Les exaction des mégacorporations et des Dynasties à présent bien établies et la démocratie hypocrite du pouvoir incarné par le Panarque fantoche, donnèrent lieu en 567 à la révolte dite des "derniers hommes" menée par le général Heinz Von Feuerberg. Ce soldat issu des écoles militaires de la fédération avait gagné son grade à travers diverses méthodes toutes aussi peu reluisantes les unes que les autres, et aurait sans doute fini aussi gras et corrompu que ses congénères s'il n'avait échoué dans les systèmes frontaliers suite à un concours de malchance. Il était à présent un pestiféré pour les siens et dut se débattre à combattre pirates et anarchistes sans pouvoir compter sur l'aide de quiconque. Cela l'endurcit considérablement et attisa son ressentiment latent à l'égard de ses supérieurs.
Après qu'il ait maté les rébellions naissantes du secteur extérieur, il se retira avec son vaisseau amiral en orbite d'une planète vide inhabitée, Klogg XI. Ce fut là que quelque chose lui arriva. On ne sait encore quoi précisément, les fidèles de l'Universum disent qu'il aurait vu un signe du Vieil Univers alors qu'il se trouvait sur le pont de son vaisseau, d'autres affirment qu'il aurait disparu une journée entière avant de réapparaître comme par magie dans sa cabine. Entretemps, il serait aussi devenu maître du Pouvoir... Mais cette dernière assertion relève de la superstition.
Quoiqu'il en soit, il s'allia bien vite avec ceux qu'il combattait hier, les marginaux et les hors la loi pour monter une armée d'invasion appuyée par de nombreux extra-terrestres issus de peuplades victimes de la Fédération. Il est dit qu'il leur tint des discours tels que les clans pirates les plus redoutés s'engagèrent derrière lui sans tergiverser. Sans oublier ses propres hommes qui étaient, ne l'oublions pas, pratiquement conditionnés à être loyaux envers l'Union Fédérale ! Dans les milieux populaires on en parlait déjà comme du futur concurrent du Panarque. Au bout de quelques mois, Heinz se trouvait à la tête d'une armée capable d’inquiéter la toute-puissante fédération. Alors que les autorités de la Fédération n'en croyaient toujours pas leurs yeux, il entama la grande "libération", mais au lieu de viser Nova, il se focalisa inexplicablement sur Asgard et lui imposa un blocus à l'improviste empêchant la plupart de ses résidents de s'enfuir. Au bout d'une demi-année, la planète avait fini par tomber entre ses mains. Il est écrit qu'il fit exécuter plusieurs millions de citoyens innocents sous le prétexte de "déraciner la corruption". Nombre de Dynastes périrent lors des massacres. Suite à ces évènements ses plus proches lieutenants l'abandonnèrent et il se retrouva avec une armée réduite de moitié face aux troupes vengeresses de la fédérations et des corporations. Il fut vaincu sur Asgard même et réduit en poussière par ses bourreaux à la suite d'un procès tenu à huis-clos dont seuls quelques extraits ont été rendus publics. Ceux de ses soldats qui furent capturés furent cryogénisés,crucifiés et expédiés en orbite autour de la planète, à la merci des météores. On peut voir les croix dériver depuis Asgard, gigantesques structures mécaniques accueillant chacune cent malfrats. Les cris de leur prisonniers semi-cryogénisés hanteront longtemps l'espace alentour.
À la suite de cet incident, qui fut en réalité le seul réellement important qui atteignit le cœur même de l'Union, jusqu’à aujourd'hui la Fédération redoubla de prudence avant de se risquer au-delà des systèmes frontaliers. Les troupes postées là-bas sont perpétuellement sur leurs gardes et subissent de nombreux raids de la part d'anarchistes, de pirates ou de rebelles. Aujourd'hui, la Fédération des Norms rivalise d'influence avec ses voisins de l'Alliance. Le Panarque et le Haut-Commandement de l'armée sont des pantins aux mains des dynasties et des corporations. Pratiquement tous les médias sont contrôlés par le gouvernement lui-même manipulé par les Dynasties et la Police Fédérale bénéficie d'une grande liberté d'action. Les troubles en périphérie sont tout juste contenus suite à une recrudescence de mercenaires aliens cherchant à tirer leur épingle du jeu, et le Dédale, présenté aux citoyens de l'Union comme étant "un lieu de corruption et de non-droit" ne présente pas de réelle menace même si il est à l'heure actuelle la principale épine dans le pied du Panarque.
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