C'est l'une des trois Super-lune habitables d'Europe et la plus éloignée de la planète. Elle est dotée d'un climat peu amène. En effet, il est de notoriété publique qu'il y pleut presque tout au long de l'année, et la brume qui règne certains jours achève de miner le tableau. Pourtant, Londres cache un magnifique écosystème avec sa faune et sa flore luxuriante qui font le bonheur de biologistes et entomologistes de tout poil.

Londres a bien failli être la seule super-lune d'Europe à ne pas être colonisée car elle ne présentait pas beaucoup d’attraits aux yeux des colons. Finalement, il en fut tout autrement quand ils décidèrent d'utiliser cette planète comme centre économique du système, afin de ne pas empiéter sur une autres lunes et perdre ainsi des centaines d'hectares de précieuses ressources. Malheureusement, avant d'en arriver là, ils durent résoudre les nombreux problèmes causés par les forts taux d'humidité de Londres. On peut trouver encore aujourd'hui des vestiges des premières villes construites par les colons, d'immenses ruines de rouilles, rongées jusqu'au cœur qui tiennent toujours debout malgré les pluies incessantes qui s'abattent sur elles. Aujourd’hui la plupart des constructions sont conçues pour résister à l’humidité et chauffer par géothermie.

Aujourd'hui, Londres est devenue une spécialiste des marchés financiers et boursiers à l'image de son homonyme terrien. Toute la gestion de l’économie du système Europe passe par elle. C’est aussi l’une des places boursières les plus cotées de la Fédération et les quelques écoles de commerce qui ont ouvertes à sa surface sont depuis réputées pour avoir formées la plupart des dirigeants des grandes corporations. Si s’inscrire à ces écoles semble être la promesse d’un brillant avenir, il faut savoir que l'inscription à ses établissements et très sélect. En effet, seule la classe sociale aisée (les Burgess) y sont tolérés.

“Londres... il pleut parfois plus de crédits que de l’eau, là-bas.”