Isaac.D. Hawkins, plus régulièrement connu sous le nom de Hawkins était un pirate Norm né vraisemblablement connu en 489 sur Novus et présumé mort en 530 dans les Confins. Actifs dans les Confins, lui et son équipage sont entrés dans la légende par leur carrière couronnée de succès et sont aujourd'hui considérés comme étant des pionniers de la Piraterie moderne et sont invoqués dans la culture populaire dans des récits pour enfants ou pour secteur tertiaire comme le cinéma ou la littérature.

Les débuts de Hawkins sont mal connus. L'hypothèse la plus probable veut qu'il ait été officier dans la marine de l'union fédérale et qu'il se soit servit de son titre pour détourner un navire et un équipage vers la Piraterie. Prenant la tête ainsi de son propre groupuscule, Isaac est considéré comme un pirate et un déserteur à partir de l'an 510. Sa renommée subit alors un bond particulièrement avancé. A bord de la bien nommée "SCS Dame Noire", Hawkins frappe en effet avec une précision chirurgicale et avec toute la puissance de feu attendu par un navire de l'union, bâtiment très rarement mit au service des Pirates. Calculateur et stratège, ceux ayant put approcher Hawkins et ayant survécu prétendent avoir fait face à un homme avec une tendance maniaque poussée et portant l'hygiène avant toute chose à bord de son navire, ce qui explique par la même occasion le fait que les pirates de Hawkins avaient pour ainsi dire gardé leurs anciens uniformes de la marine, ne changeant que la couleur, noire et l'emblème, un crâne ricaneur dont l'orbite gauche était percée d'une lame.

Insaisissable, se terrant dans les nuages de poussières et les nébuleuses pour venir attaquer avec une rare férocité les quelques malheureux se trouvant à sa porter, Isaac finit même par s'en prendre à de plus grandes infrastructures pour venir capturer des stations spatiales ou bien des centres d'excavation sur astéroïde. En vingt ans de carrière, on raconte que la fortune que Hawkins aurait amassée s'élevait très facilement à plus de six trillions de crédits, ce qui fait de lui le pirate le plus fortuné jamais vu. Cependant, on suppose qu'il ne dépensa jamais cet argent. En effet, sa tentative d'assaut d'un complexe minier à proximité d'Europe en 540 se ponctue par un échec lorsque les renforts arrivent et piègent les pirates dans le bâtiment. La Dame Noire engage le combat avec les appareils de la marine mais, plus petite et seule face à de multiples ennemis, elle subit de lourds dégâts et est forcée à la fuite. Les pirates restés sur le complexe, eux, sont piégés.

Bien que les officiers de la marine responsable de cette rescousse affirme que Hawkins à périt dans le complexe, jamais son corps ne fut retrouvé. Ce qui laisse la possibilité qu'il se trouvait sur la Dame Noire, lors de l'attaque. Cependant, la aussi, les experts s'accordent à dire que bien que le bâtiment ce soit échappé, les dommages occasionnés étaient tels que le navire devait exploser dans les minutes qui suivaient. Cependant, personne ne fut à coté de ce dernier pour confirmer la théorie. Les débris de vaisseau qu'on retrouva étant des morceaux perdus dans le combat direct, personne ne sait ce qu'il est advenu de Hawkins et de son équipage. Mais son absence durant les soixante prochaine années suffit à confirmer sa présumée mort.

Cependant, quelques marchands affirment avoir été en contact avec ce qu'ils appellent le "vaisseau fantôme". Un navire délabré dont les systèmes fonctionneraient de manière totalement autonome qui hanteraient les Confins et qui répond aux critères physiques de la "Dame Noire".

Bien sur, ce ne sont que des rumeurs.

La famille de Paul d'Aspremont entretient des liens d'amitiés avec la Dynastie Cross depuis la fondation de la Fédération et avait de grand projets pour lui. Enfant, Paul reçut l'éducation la plus raffinée possible. On fit venir pour lui des savants non-humains de galaxies voisines, des Magus vinrent lui enseigner les bases du Don, on convoqua les plus prestigieux des archivistes pour le préparer à la carrière politique la plus brillante qui soit. Lui, on ne lui avait pas demandé son avis, mais la pression familiale fut si constante et pressante qu'il fut vite persuadé que devenir homme politique avait toujours été son rêve. Il se révéla vite extrêmement brillant en théorie politique, histoire, philosophie, langues et technologies extra-terrestres, ce qui fit qu'à vingt ans il entra au Parti Conservateur de la Fédération comme secrétaire administratif. Il volait à présent de ses propres ailes et avait un but bien défini : le Siège du Panarque, le dirigeant suprême de la Fédération.

Ce but, il l'atteignit à trente-sept ans, ce qui stupéfia même ceux qui lui étaient proches. Il se souviendrait toute sa vie avec délice de la seconde où il avait appris son arrivée au pouvoir. Ce qui allait suivre en revanche...allait être autrement désagréable. Il découvrit assez rapidement, sur les confidences de son prédécesseur, qu'il serait entouré en permanence d'un essaim de "conseillers spéciaux" chargés de l'"assister" dans sa prise de décision. C'est avec un sourire désabusé que l'ex-dirigeant révéla au jeune loup que ces conseillers étaient en réalité là pour veiller aux intérêts des méga-corporations et des Dynasties. Abasourdi mais nullement défait, Paul affirma qu'il saurait se débarrasser de ces parasites. "Si tu tentes d'ôter leur influence à ces vieux monstres, tu ne verras pas la fin du mois" fut la réponse qu'il reçut. De fait, au cours des jours qui suivirent, il fit vite l'expérience du contrôle qu'exerçaient les Dynasties et leurs corporations à travers les fameux conseillers spéciaux sur "sa" politique. Paul se débattit quelque peu les premiers temps, mais après avoir été victime d'un attentat ayant manqué de le mutiler -qui fut par la suite mis sur le dos d'un groupuscule contestataire-, il se résigna à suivre les "conseils" qui lui étaient adressés. Dès lors, il plongea dans un monde d'amertume. Il tutoyait les êtres les plus puissants de la galaxie, avait entre ses mains le sort de la race humaine (si l'on exceptait ces racailles du dédale), il trônait, étoile souveraine parmi les constellations où se trament les Destinées, et il devrait se plier aux exigences aristocratiques et mercantiles de ces hypocrites manipulateurs !!? Moralement, le Panarque eut bien du mal à rester stable. Mais avec le temps et un peu d'acharnement désespéré, il se rendit compte que sa marge de manœuvre n'était pas tout à fait nulle...Il y avait des angles morts dans le dispositif qu'avaient déployé les dynasties pour contrôler le pouvoir exécutif. La question étant, qu'allait-il en faire...?

En vérité, Mérith est un mystère à lui seul. Car malgré son statut de personnalités par sa fonction, ses compétences et son charisme, très peu d'informations réelles sont connues sur sa vie privée, avant qu'il ne fasse parti du Cercle de l'Académie. On sait de sources sûres qu'il est babelien et qu'il est le plus jeune magus de l'histoire du Cercle. On sait aussi qu'il est un détenteur du don d'exception et qu'il est l'auteur de nombreuses thèses sur son utilisation, pourtant il n'a jamais pris le temps d'enseigner à l'Académie. Même si les éléments de la Loge sont difficilement quantifiables, on le considère comme le magus le plus doué du siècle et dans le top 10 des plus puissants depuis la découverte du Don. Mais pour le reste, l'homme est extrême flou sur ses activités et plusieurs journalistes ont déclarés "qu'ils seraient capable de s'arracher les deux yeux pour un interview intime avec l'animal".

Au-delà du mythe. Mérith est un concept à part entier. Un personnage des plus excentrique qui voyage à travers toutes l'Alliance sans jamais rester plus de quelque jours sur un lieu. Il est le médiateur du Cercle de l'Académie des sciences psioniques (et l'on raconte que c'est uniquement à cette condition qu'il a accepté d'y entrer), ce qui signifie qu'il est le représentant officiel de l'organisation dans les conseils d'Etats et planétaires (quand il deigne s'y présenter). Il a aussi une fonction de coordinateur des différentes ambassades planétaires de l'Académie. Et il est connu pour sa personnalité très forte. Capable de prodiguer les conseils les plus avisés comme d'éclater de colère pour un rien et de retomber aussi vite. Toute personne qui discute avec lui en ressort généralement avec une drôle d'impression, cela varie en fonction des personnes, mais tous s'accordent pour dire que son esprit semble bien plus vieux que son apparence.

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Mahakan était à l'origine un petit écrivain indépendant qui nourrissait des idées d'aspiration divines aux Précurseurs et qui se voulait philosophe de sa génération. Son œuvre fut propulsée sur les devants de la scène lors des recherches Raygrs de planète après la découverte des Précurseurs. Mahakan ne tarda pas à se faire remarquer et à se démarquer des autres auteurs, si bien qu'il finit par être invité à de plus en plus de rassemblement prestigieux jusqu'à ce qu'il soit lui même convoqué par les Clans supérieurs, gérants du Collectif de l'époque.

Dans ses écrits, Mahakan lie la découverte des Précurseurs et de leur technologie incroyablement avancée comme étant un signe du destin devant marquer un point majeur dans l'avancement du Collectif Raygr. Avec le temps, il finit par s'enfoncer de plus en plus dans ses discours zélés et finit par déclarer que les Précurseurs étaient des sortes de demies divinités anciennes ayant laissées quelques traces dans le monde afin de guider le Collectif vers la prospérité. Sujet qui fait polémique et qui ne tarde pas à séparer la population Raygr en deux. Les partisans de Mahakan et ceux de l'ancienne école. Étant sous tout les projecteurs Mahakan se fait beaucoup d'amis mais aussi d'ennemis. Pourtant, c'est bel et bien en temps que leader légal qu'il succède au trône du Clan Naruuk, par un jeu d'alliance et de disparitions non éclaircies de ses adversaires politique. Faisant donc de ce Clan le principal au sein du Collectif, Mahakan est vite considéré comme un dirigeant charismatique et éclairé malgré sa zêle. Il est d'abord respecté puis craint.

De témoignage, on sait que Mahakan était un passionné d'histoire et de technologie proche du peuple mais que le pouvoir lui ait bien vite monté à la tête, rendant sa volonté presque divine à ses yeux, puisque, vraisemblablement entrainé par les dires du reste du Collectif, Mahakan avait finit par lui même croire qu'il était réellement un prophète. Ainsi, sa politique bascula du régime éclairé et prônant l'intellect à un despotisme total régit par l'intimidation et les représailles.
Le petit écrivain n'était plus. Mahakan avait grandit et avec lui sa soif de conquête et de pouvoir. Convaincu qu'il allait mener le Collectif vers un stade de postérité avancée, il ne recule devant rien pour augmenter la force de sa nation.

C'est pour cela qu'il ordonne lors de la Guerre de Tarka l'extermination des civils, d'abord par travail forcé, puis, dans un cadre "d'exemple", par exécution.

Cependant, le vent tourne pour lui lors de la Guerre du Premier Contact.
Les forces du Collectif subissant une défaite militaire à cause de conditions de combat infavorables, le Zeldren ne tarde pas à être capturé et Mahakan, par la force des choses, fait prisonnier. Son procès débuta immédiatement après cela. La suite, on la connaît. Mahakan fut exécuté et ses écrits furent censurés et interdits à la lecture, pour autant, il laissa une trace indélébile au sein du Collectif et est encore considéré comme un modèle pour les Raygrs malgré sa mort. Si effectivement, Mahakan avait tout d'un tyran, il n'en demeurait pas moins l'homme qui avait amené le Collectif vers son âge d'or.
Mahakan avait également comprit bien avant d'autres les enjeux des découvertes Précurseurs et des possibilités qu'ils amenaient, plus que tout, il était le premier à comprendre les fonctionnements de noyaux et à en saisir tout le potentiel. Mahakan aurait pût continuer ainsi très loin, peut-être aurait t-il atteint le seul de puissance et d'illumination qu'il cherchait tant. Seulement, il fut arrêté dans sa conquête.

Il reste aujourd'hui une personnalité historique qui marqua son époque et qui est encore dans les mémoires. Bien qu'il soit interdit de posséder quoique ce soit qui prône sa parole, les Raygrs continuent à le considérer comme un héros de l'accomplissement du Collectif bien que sa chute permit aux Raygrs de retrouver leur unité.

La liste d'exploit de cette femme cyborg commença quelques temps après le réveil collectif des cyborgs sur la planètes qu'ils allaient plus tard baptiser Prétoria. Ce fut elle qui mit un terme à la guerre des généraux qui déchirait les cyborgs entre les différentes unités qu'ils composaient. Lassée de devoir sans cesse réparer les cyborgs endommagés pour les voir retourner presque immédiatement au combat et consciente que cette guerre ne pouvait s'éterniser au risque de provoquer l'extinction de leur espèce,  elle choisit de forcer la main à ces pairs généraux et s'empara du pouvoir, soutenu par son unité et les unités qui plus tard deviendrons les Plébéiens.
Quelques temps après son ascension au pouvoir, celle qui n'était alors que le simple général des unités d'ingénierie fut décoré du titre de Généralissime afin de la différencier de autres généraux. Les années passèrent et l'État militaire de Prétoria prit peu à peu l'apparence qu'on lui connaît aujourd'hui.

Le Généralissime contribua par ailleurs à l'intégration des Cyborgs à l'Alliance. Il fallu cependant deux demandes de tutelle avant cela. La première fut établi par les norms, mais l'insistance avec laquelle il pressait le Généralissime d'accepter leur tutelle finit par irriter celle-ci et elle refusa donc la proposition. La seconde vint étonnamment des Loriens et, après quelques délibérations avec ses conseillers, le chef de l'état cyborg accepta l'offre de tutelle.

Depuis, la politique d’ouverture et d'échange inter-espèce menée par le Généralissime, alliée à la discipline naturelle des cyborgs à permit de les reconnaître comme l'une des races sous tutelle les plus puissantes de l'alliance malgré leur démographie figée.

Le Généralissime est l'un des rares cyborgs à ne plus porter de casque, révélant ainsi au public son visage entièrement synthétique. Tout ceux qui ont pu l'observer de près sont d'accord sur un point. Malgré la délicate beauté qui se dénote dans ses traits, il s'en dégage tout autant une sévérité et une prestance qui lui assure le respect qui lui est dû où qu'elle puisse aller.  Reconnue aussi bien pour sa grande intelligence que pour ses facultés impressionnante de stratège, le Généralissime est l'une des figures les plus redoutées de la politique.

Comme la plupart des cyborgs, son patronyme est avant tout un surnom qui à fini par constituer une part intégrante de sa personnalité. "Crimson Evy" en vieil anglais, fut le surnom peu affectueux que les norms trouvèrent pour la désigner. Celui-ci faisait en partie référence à la couleur artificielle de ses cheveux, un rouge aussi sombre que du sang qui cèdent aujourd'hui sa place à un noir profond malgré la présence de quelques mèches rouges. Ça, ajouté à sa condition de première femme de son peuple, suffit à forger ce surnom.
L'histoire de ce quolibet aurait pu se terminer ici, si il n'y avait pas eu l'interview qu'accorda plus tard le Généralissime à un journaliste norm. Elle qui jusqu'alors se contentait seulement du titre de Généralissime, employa le surnom qu'on lui avait donné pour se présenter. À la parution de l'article, la nouvelle fit l'effet d'une douche froide à bon nombre de norms...

De par son matricule, 81Φ-Ω.0000001, Evy Crimson fut depuis toujours considéré comme la première femme cyborg créée ce qui lui vaut encore aujourd'hui d'être surnommée la "Mère" par bon nombre de cyborgs. La chose est plutôt ironique quand on sait qu'elle fera toujours passer les intérêts de son peuple avant toutes autres choses, telle une mère se sacrifiant pour ses enfants...

Probablement né dans les faubourgs d'Olympe, Zeus est sans doute l'un des leaders les plus charismatiques de sa génération. Peu de gens le savent, mais il sera prouvé bien des années plus tard qu'il a actuellement reçu une éducation politique et militaire dans les écoles du centre galactique. Déjà alors qu'il était étudiant, il éprouvait une répulsion très prononcée envers l'Alliance. Un ramassis de gens qui ne souhaitaient le confort que d'une élite. S'il songea d'abord à faire carrière dans le conseil et à devenir Panarque. Il fut en cependant viré de l'école de sociopolitique suite à des comportements jugés extrêmes, à la limite de la trahison envers l'Alliance. Récidiviste, il fut condamné à retourner dans l'Union fédérale et finit par devenir pirate au sein du Dédale. Sa haine le conduit donc vers des chemins beaucoup plus tortueux mais selon lui nécessaires.
C'est ce qui définit d'ailleurs Zeus: faire le nécessaire. Le peu de personnes qui ont réussi à avoir un entretien avec lui en ressortent changés. On lui attribue un charisme époustouflant, si bien que lorsqu'il parle, vous n'avez d'autre choix qu'écouter. Si ses traits paraissent neutres, méfiez vous de la bête qui sommeille car seul un de ses yeux est fermé. Il est capable de vous sauter à la gorge d'une seconde à l'autre si un propos qu'il juge déplacé est prononcé devant lui. On le voit souvent dans son bar fétiche dans lequel chante une demoiselle soupçonnée d'entretenir des liens charnels avec lui.

Doué d'une très grande intelligence, passionné de récits de guerre et de sociologie, il se servit de ses connaissances pour monter une équipe de douze personnes. C'est principalement lui qui organisa ensuite une guerre dite "blitzkrieg" afin de prendre le pouvoir de toute la pègre du Dédale et pour ce faire, ils démantelèrent un à un les dirigeants de chaque groupe de malfrats. Ensemble, ils grimpèrent les échelons et finirent par détrôner les anciens membres des Douze, le groupe le plus puissant de la pègre. Le fait qu'ils aient pris le pouvoir aussi "facilement" démontre la capacité de Zeus à élaborer des stratégies s'étendant sur plusieurs années, il faut donc le considérer avec les plus grandes précautions. Aujourd'hui, ils règnent en maître sur les mafieux du Dédale et possèdent même des agents parmi la Fédération Norm. Pour arriver à ses fins, il est capable de tout, même du pire, ce qui inclue guérillas de séparatistes, pillages, tortures, envoi d'orphelins à la Loge de Mnémosyne. Une de ses déclarations choc est devenue incroyablement célèbre:

"Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour prouver aux Fédéraux que nous n'avons non seulement pas besoin d'eux, mais que nous ne les tolérons pas. Ils ont abandonné une partie de notre population, nous abandonnons la leur. Pire encore: nous la chassons. Cela vaut aussi pour toutes les races venant de l'Alliance. Je m'adresse en particulier à toi, cinquième Seraf."

Outre servant de déclaration de guerre, elle séduit nombre de jeunes âmes en quête d'aventure et de revanche contre les Bellizoaires, les Fédéraux et l'Alliance. Aujourd'hui régnant en maître d'Olympe, il est presque impossible de s'adresser directement à Zeus. Si vous voulez le rencontrer en personne, il vous faudra passer par de nombreux intermédiaires. Il vous faudra donc beaucoup de relations pour vous adresser à celui qui pourrait à terme devenir le leader du Dédale.

De tous les Bellizoaires vivants, Skaar est sans aucun doute l'un des plus dangereux après le Thaar Elk, si ce n'est plus. Il a su gravir les échelons plus vite qu'aucun autre et inspire le respect et la crainte auprès de ceux qui le côtoient. Du haut de ses 812 ans, il n'a jamais eu de mal à se trouver les meilleurs hôtes et la quête de l'hôte parfait est devenue pour lui une obsession. Les rumeurs disent que c'est cet objectif qui l'a poussé à s'exiler de l'empire Bellizoaire plutôt que d'essayer de prendre la place du Thaar, tout en faisant mine de suivre les ordres de ce dernier.
Comme vous pouvez vous en douter, Skaar est un Bellizoaire de classe V. C'est à dire qu'il a une maîtrise exceptionnelle du mental et du physique de son hôte. Ajoutez à cela l’expérience qu'il a assimilée durant 812 ans ainsi que celle qu'il a accumulé suite aux nombreux hôtes qu'il a parasité, et vous obtenez une arme extrêmement dangereuse. On ne pourrait donner plus précise description de ce qu'est Skaar: une bombe capable de changer à jamais son environnement. Et c'est exactement ce qu'il compte faire du Dédale.

Homme d'action, Skaar s'est donc mis en tête d'aller conquérir le Dédale. Il s'est donc dirigé vers les deux colonies Bellizoaires s'y trouvant et établit son emprise sur Priror en y construisant un palais grâce à l'astronomique fortune qu'il avait amassé du fait de la haute fonction qu'il occupait dans l'empire. Il avait parasité à l'époque un de ceux qu'on appelle les Géants de pierre, aussi ne tarda-t-il pas à se faire remarquer. Puissance de la nature mêlée à un intellect correct (pour un géant de pierre) lui ont valu beaucoup de sympathie auprès des hors-la-loi et notamment auprès des Bellizoaires de la région. Il s'est donc rapidement offert une milice de premier choix.
Mais alors que son pouvoir grandissait toujours, une écharde à son pied subsistait : les Douze, ces Norms insolents. Par chance, un nouveau prétendant pour le titre de Zeus s'attaquait déjà au groupe et Skaar pensa qu'il était temps de leur faire comprendre que si le Dédale avait un maître, c'était lui. La rumeur circulait que Zeus s'était réfugié sur un vaisseau spatial dans l'orbite d'Olympe. Il était seul et de petit gabarit pour ne pas trop attirer l'attention. Une opportunité à saisir.

Mais alors qu'il avait engagé milice et réquisitionné vaisseaux de combat, une fois arrivé dans la sphère d'Olympe, il comprit qu'on lui avait tendu un piège. Deux vaisseaux de la pègre dont un immense croiseur l'attendaient. Pris par surprise, l'un des vaisseaux de Skaar ne tarda pas à tomber sous les feux de l'ennemi, et explosa, semant la confusion. Skaar ordonna alors de lancer l'abordage sur le croiseur et ordonna aux pilotes de programmer un micro-saut dans la trajectoire du deuxième vaisseau ennemi afin de le percuter tandis qu'eux partaient à bord de capsules. Ces ordres précis suffirent à ramener la coordination parmi ses troupes.
Tandis que la collision provoquait une magnifique explosion de ferraille, les capsules s'arrimèrent au croiseur et commencèrent à forer des trous dans la coque. En sous-nombre, les soldats de Skaar étaient néanmoins nettement plus entraînés et il fallait cinq mafieux pour tuer un Serafin (le nom que s'étaient donnés les soldats de Skaar).
Une fois arrivé dans la salle de commande, ce n'était pas Zeus qui s'y trouvait mais Hadès. C'était ce dernier qui avait tout orchestré. Tandis que les soldats immobilisaient et tuaient les derniers survivants, Hadès interpella Skaar lorsqu'un Serafin menaça de tuer une jeune femme. Le mafieux promit de laisser le Cinquième le parasiter en échange de laisser la vie sauve à la jeune femme. Skaar accepta, Hadès semblait intelligent, beaucoup plus que le Golem dans tous les cas, et cela aurait donné une bonne leçon à ceux qui voulaient se soulever contre lui. Et par principe, puisqu'il aimait ça, il demanda à ce qu'on coupe le bras gauche de la femme en déclarant que si Hadès tentait quoi que ce soit, le reste allait y passer. Lorsqu'il se détacha du Golem, le laissant sans vie, Hadès lança une grenade qu'il avait réussi à dissimuler jusque-là sur Skaar et l'explosion qui s'ensuivit détruisit presque toute la salle de commande. Tout, sauf Hadès, maintenu en vie par Skaar qui l'avait déjà parasité et qui était parvenu à sauver les deux au prix du côté gauche de Hadès. En lisant l'esprit de son nouvel hôte, Skaar comprit que la femme avait aussi survécu. Il regarda par le hublot et vit une capsule se diriger vers Olympe.

Il décida alors de rentrer sur Priror, de n'en sortir que lorsqu'il sera sûr d'avoir la victoire en main, ainsi que de consacrer sa fortune à faire payer aux 12 leur insolence, peu importe qui serait au pouvoir.

Filles d'Adam Burquoy qui fut Hadès pendant 25 ans (il fut Hadès sous plusieurs Zeus, ceux-ci ayant toujours reconnu son talent), Alia est une de ces personnes qui ont tout appris sur le terrain. De mère inconnue, elle a été élevée par son père et le dernier Zeus (précédant Jader Holnan).

Jeune, élancée, attirante mais surtout un charme à vous faire tourner la tête, Alia n'hésite pas à séduire pour arriver à ses fins, quitte à finir dans le lit de plusieurs grosses têtes. Ceux l'ayant vu nue vantent les mérites de ses interminables jambes de gazelle. Mais elle est aussi impitoyable, son regard de braise peut aussi bien vous glacer le sang. Cependant, Alia n'est pas que physique, elle est un de ces jeunes génies qui auraient pu aller dans les hautes sphères si elle avait été élevée dans un autre contexte. Et c'est bien pour cela qu'elle est devenue le nouvel Hadès. D'ailleurs, elle fera payer à quiconque dit qu'elle est devenue Hadès parce que son père l'était. Cela n'a déjà aucun sens étant donné que les liens du sang n'ont rien à voir dans l'attribution de ce titre, mais en plus elle se serait faite tuer depuis longtemps si tel était le cas.

En tant qu'Hadès, c'est elle qui se charge de l'image des Douze, et elle sait se faire respecter, se faire craindre et remplit son rôle à la perfection.

Son action à ce titre est d'ailleurs un parfait exemple de ce dont elle est capable. Lorsque son père lui expliqua son plan pour régler le problème Skaar tandis que Zeus s'occupait de ce prétendant gênant, elle n'hésita pas à le perfectionner. Elle suggéra d'utiliser des membres détestant les Bellizoaires et prêts à se sacrifier au nom de la guerilla. Elle leur fit installer des explosifs sur tout le vaisseau afin de l'utiliser en kamikaze si les choses tournaient mal. Malheureusement pour eux, Skaar les prit de court lors de l'affrontement en allant détruire son propre vaisseau sur le leur.

C'est son père qui eu l'idée de la grenade lancée sur Skaar, mais elle prépara de son côté un plan d'évasion si jamais le plan B ne fonctionnait pas. Alia prépara donc une trappe pour survivre à l'explosion et tandis que l'explosion tuait le Bellizoaire et son père, elle aurait pu rentrer sur Olympe s'occuper du reste des derniers ennemis. Cependant, elle ne vit pas que son père se fit parasiter de justesse et ne l'appris que deux ans plus tard alors qu'elle finissait de s'entraîner avec son nouveau "bras" bionique empruntant la technologie Natoon et Bellizoaire couplées. Elle jura depuis ce jour de tuer Skaar de ses propres mains. Elle porte toujours sur elle une photo de son père:

photo d'Adam Burquoy:

Lorsqu'elle revint sur Olympe, elle se rendit compte que tout comme son père, Zeus était de la vieille génération. Il leur fallait quelqu'un de plus jeune, de plus vif, de plus agressif pour affronter la sombre époque qui se découvrait à l'horizon. Lorsque Jader Holnan se trouva devant le vieux Zeus, c'est Alia qui assassina ce dernier, jugeant qu'elle lui devait au moins ça et se mit au service de Jader qui accepta, connaissant le passé de la demoiselle. Elle devint donc Hadès et cherche depuis à faire comprendre au Dédale que ses dirigeants sont les Douze.

Cette histoire remonte à loin et pourtant tous les Bellizoaires la connaissent. Ce récit parle des premières conquêtes Bellizoaires avant qu'ils ne rencontrent l'Alliance des trois et pourtant nul ne s'en lasse. Cette légende est celle d'Elrag le conquérant légendaire et elle continue de faire rêver ces parasites.

C'était alors l'époque des Crawlers. On avait rien de mieux sous la main alors mais l'Arkiss devenait à la mode pour choisir les chefs. Évidemment, à hôte égale, la classe parasitaire primait dans 90% des cas.

La première planète à avoir été conquise renfermait un trésor qui allait révolutionner quelques peu l'Empire naissant et beaucoup le destin du jeune bellizoaire qu'était alors Elrag.
C'était là que vivaient les Géants de pierre, des êtres d'une force physique incomparable et pourtant inoffensifs pour les bellizoaires.
Les équipages de la flotte entière fantasmèrent d'abord. Avec cette puissante, jusqu'à quel rang pourrais je m'élever ? Qui pourrait se mettre sur mon chemin ?
Beaucoup laissèrent les Crawlers aux enclos pour capturer leur Géant à l'aide de quelques fidèles de classes inférieures et Elrag ne fit pas exception.

Après tout, le premier tournoi de nomination allait débuter après la soumission de la planète et l'installation d'un premier campement.

Elrag et ses séides explorèrent longuement la planète à la recherche d'un spécimen adéquat, si longuement qu'ils ratèrent le tournoi. Ce fut Hollus, un classe IV mentalo-hormonal, qui donna finalement son nom à la planète. De tous, c'était celui qui maitrisait le mieux son géant, compensant la lenteur affligeante et la bêtise de ceux-ci par ses propres moyens.

Une partie de flotte repartit juste après le tournoi, Hollus à son bord. Pendant ce temps, Elrag fit la découverte d'un Géant proprement exceptionnel. Un mastodonte blindé d'une armure de pierre complète, presque aucun défaut dans la cuirasse et un intellect supérieur à ceux de son espèce.
Il apparut, après parasitage, qu'il s'agissait de Serrak, le roi des Géants de pierre. Il était le plus fort d'entre eux et cela expliquait pourquoi...

Elrag supprima l'entité Serrak immédiatement sans prendre le temps de connaitre son hôte. A quoi bon ? Il prit jusqu'à son nom et s'en retourna sous les acclamations de ses fidèles.
Aux commandes de son Géant, il put défier les officiers supérieurs et obtenir une navette pour rejoindre la flotte conquérante. Après une première démonstration de force, les suivants se rendirent facilement.

Elrag arriva cette fois à temps pour le tournoi de la planète suivante. Cette fois, assez peu de gens participèrent. Beaucoup avaient péris dans le tournoi précédent à cause de la lenteur des Géants, des défauts dans leur peau et seuls les classes IV arrivaient à les gérer avec plus ou moins de succès. On avait vite pris la décision de les laisser aux classes inférieures pour des taches ingrates.

L'aspect d'Elrag Serrak fit sensation. Qui donc commandait ce Géant patibulaire ? Comment l'avait-il obtenu ? Sa cuirasse minérale est si parfaite !
Les abandons furent nombreux parmi les classes inférieures I et II mais aussi parmi les classe III.  Certains autres restaient au contraire confiants. Ceux là étaient de classe IV ou usaient d'explosifs.

Une fois le tournoi débuté, l'issue se décida très clairement. Ce serait Hollus contre Elrag. Nul n'arrivait à leur cheville, au propre comme au figuré.

Dans la confrontation finale, la tension était à son comble. Le nom d'Elrag raisonnait dans les gradins comme celui d'Hollus. Ce dernier bouffi d'orgueil d'avoir une planète éponyme et d'être de classe supérieur railla Elrag:

- Elrag, quel dommage de perdre sous-fifre Classe III de si bonne qualité. Vous ne méritez pas cet hôte, vous êtes incapable de lui faire exprimer son plein potentiel. Tenez votre rang ! Remettez moi votre Géant et la victoire et vous aurez la vie sauve à défaut de l'honneur.

A ces mots, Elrag bouillait d'une colère froide. Conscient d'être surclassé, il la contint, mais le ton sur lequel il répondit ne laissait aucun ambiguïté quant à son opinion d'Hollus:

- Aldn Hollus, je ne suis qu'un nerveux de classe III et pourtant je suis face à vous en finale. En plus du nom de la planète, je prendrais votre titre car je vois que la fierté affaiblit votre esprit comme le poison affaiblit le corps. Je vous défie à mort, par l'Arkiss, ici et maintenant. Je pense que le nombre de témoins est suffisant. Je serais aussi magnanime que vous. Abandonnez vite ou je vous tue.

Elrag laissa à Hollus le temps de la réflexion et comme on s'y attendait, plutôt que se rendre, l'Aldn prit l'initiative de l'affrontement.

Elrag, grâce à son contrôle du système nerveux, augmentait grandement la vitesse et les réflexes de son Géant et se battait à armes égales contre le Géant d'Hollus saturé d'adrénaline et autres hormones dopantes.
Les spectateurs, qui encourageaient presque tous Elrag à présent, purent assister à un pugilat d'une violente inouï. Roc contre roc, des éclats de pierre volèrent à tout va. Cuirassé comme il l'était, Elrag Serrak ne redoutait pas les coups à la tête mais Hollus oui.

C'était un parasite externe talentueux qui avait su se préserver de cette faiblesse naturelle par une force et une ruse supérieure. Cependant, les emplacements possibles étaient réduits sur les Géants et Elrag les pilonna sans pitié.

Dans un dernier uppercut titanesque, la nuque du Géant céda et son corps sans vie s'effondra au sol écrasant son parasite dans un fracas assourdissant.

La planète devint Elrag et Elrag devint Aldn.

Mais le combat n'avait pas été sans peine et une partie de l'armure rocheuse du Géant était fissurée. Au rythme de la colonisation des planètes, il n'aurait pas le temps de se remettre pour le prochain combat. Il prit donc la décision de superviser l'aménagement de sa planète comme son rang nouvellement acquis l'autorisait, du moins pour un temps.

D'autres tournois, d'autres hôtes et d'autres champions virent le jour. Le délai entre les invasions s'était espacé et la victoire d'Elrag sombra dans l'oubli dans cet intervalle.

Un jour, il refit une apparition pour un tournoi de nomination. Le nom de l'Aldn Elrag disait quelque-chose à quelque uns mais nul ne se rappelait où ou pourquoi. Sur que son Géant est impressionnant, comme tout ces balourds. Une fois qu'on sait les prendre, ils ne sont pas si dangereux.

Quelle ne fut pas leur surprise lorsque deux autres géants équipèrent Elrag d'une armure supplémentaire et d'un énorme marteau. L'arène n'était pas si grande, les endroits où se cacher nuls, alors avec cette allonge... Même les plus agiles seraient fauchés et l'armure ne devait pas avoir les mêmes défauts que le Géant...

Elrag écrasa sans surprise tout ceux qui avaient eu le cran ou la folie de ne pas abandonner et on se souvint alors qu'une planète s'appelait déjà Elrag. Ce bellizoaire entra dans la légende pour avoir survécu à deux tournois. En général les anciens champions ne font pas de vieux os et sont vaincus dans celui d'après.

Les années passèrent encore. De plus en plus d'expéditions parallèles se détachaient de la flotte principale à la recherche d'hôtes plus performants. L'Arkiss et les tournois devenaient à la fois plus équilibrés et plus aléatoires.

Une planète fut bientôt conquise et tous ne parlaient que d'Elrag III, même si de nombreux compétiteurs semblaient confiants. L'une d'elle était armée d'un grappin, d'une épée droite étrange et d'une écharpe d'explosif. Avec une audace folle, elle fit usage de son grappin pour atteindre l'épaule du Géant d'Elrag avant le début du tournoi.

- Votre seigneurie, je ne ferais pas l'erreur d'Hollus en vous sous-estimant. De même, ne vous pensez invulnérable. De nombreux jeunes ne songent qu'à réduire votre légende en miettes afin d'en faire le piédestal de la leur.

Elrag n'en menait pas large, même si son Géant resta stoïque en apparence. La menace était à peine voilée, l'opportune était douée, armée, proche des points vitaux de son hôte et les assassinats pas si rares.

- Qu'en est-il de vous ? répondit-il.

- Moi ? dit-elle en riant. J'espère que notre combat sera mémorable. J'ai trouvé mon hôte sur une planète assez lointaine alors je suis assez âgée pour ne plus être considérée comme une juvénile. J'estime avoir de bonne chance de vaincre en combinant ses capacités et les miennes.

- Fort bien ! ironisa Elrag qui reprenait son assurance. Aurez vous le courage d'égaliser les chances en vous présentant à votre adversaire ?

- Mon nom est Relish Hak.

- Ni classe ni type ? Vous n'êtes pas si confiante que vous le dites !

- Je suis désolée mais je l'ignore moi-même et personne n'est capable de me répondre autre chose que des énormités. Telle que "vous pouvez contrôler les nerfs et les hormones de votre hôte mais aussi son esprit et tous ses systèmes vitaux !".

- C'est impossible !

- Et pourtant, j'ai moi-même du me rendre à l'évidence. Je suis la classe V.

Sur ce le début du tournoi fut annoncée et elle descendit livrer son premier combat. Elrag la regarda s'éloigner, détaillant son hôte pour la première fois. Comme la plupart des hôtes doué d'intelligence, il était bipède. Son corps était noir et luisant, d'aspect insectoïde, avec 3 paires d'yeux.



Des premiers combats, il conclut qu'effectivement cette petite irait en finale. Elle privilégiait le combat au corps à corps, esquivant les balles et filant sur son adversaire pour le trancher d'un coup. Elle n'usa de son fusil qu'une seule fois.
Elrag affrontait également des adversaires agiles qui esquivaient ses coups mais l'endurance leur faisait défaut et son armure restait un rempart indestructible.

Le combat final eut finalement lieu. Elrag entama le combat sans plus de cérémonie et Relish ne sembla pas fâchée quand il explosa la moitié de l'arène d'un formidable coup de marteau.

Elle se trouvait alors entre les jambes du Géant et y plaçait des charges explosives. Puis, elle tenta d'utiliser son grappin pour atteindre la tête de l'hôte comme tantôt.
Elrog s'y attendait et lâcha son marteau pour saisir le câble et de l'autre main pulvériser ce qui se tenait au bout.

Relish s'élança alors vers le Géant usant du peu de vitesse qu'elle avait gagner et déchargeant de l'adrénaline pour bondir comme une lionne à hauteur du torse d'Elrag. Elle y planta son épée et laissa passer l'énorme point qui voulait l'écraser.

Elrag allait pour détruire cette cible facile quand celle-ci déclencha les charges explosives déséquilibrant le Géant. Incapable de réguler la douleur de son hôte, il devait souffrir avec lui. Hurlant sa souffrance, il tomba à genoux.

L'insecte noir de Relish lâcha sa prise. Elrag puisa dans le ressort de son Géant pour tenter de faucher son adversaire au vol... Avec succès ! Relish fut projeter au sol avec une violence inattendue mais le deuxième assaut des poings de pierres touchèrent le sol de l'arène et lui uniquement. Aucune trace de l'hôte insectoïde.

- J'abandonne ! cria une voix au milieu de l'arène qui sortait de la carcasse cabossée de Relish en même temps qu'explosait le corps du géant.

Comme Hollus avant lui, le Geant d'Elrag tomba en morceaux dans un fracas de roche et le bruit mat d'un corps chutant.

Elrag était un parasite interne, contrairement à son vieil homologue et les parasites sont épargnés dans la mesure du possible, aussi Relish allait chercher Elrag qui s'extrayait difficilement du cadavre de son hôte.

Elrag était à la fois vainqueur et vaincu. Son adversaire avait 2 classes de plus que lui, une maitrise prodigieuse de son hôte et cet hôte paraissait d'une puissance tout à fait convenable. Si Elrag a marqué les esprits ce jour là, ce sont les mots de Relish qui le firent entrer dans l'Histoire des Bellizoaires:

- Vous avez bien failli m'avoir ! Bien joué.