Attention, la plupart* des technologies présentes dans cette partie sont exclusives aux Prétoriens et le secret est fermement gardé. Par conséquent, il serait très étonnant de voir un non-prétorien avec ces armes sans bonne raison.

*Les produits exclusifs seront affichés par un astérisque rouge.

Le Système de Défense Planétaire Diane (ou Système Diane) est sûrement l'œuvre la plus titanesque jamais entrepris par les cyborgs mis à part la construction de Centrum, leur État-Cité. Il s'agit aussi d'un importante source de revenus pour les cyborgs depuis qu'ils ont commercialisé leur technologie et en détiennent actuellement le monopole via la société de construction éponyme Diane, qui possède le brevet de  celle-ci. Les coûts de construction, de mise en service ainsi que l'entretien sont assez onéreux pour les factions qui souhaitent d'ôter une ou plusieurs de leur planètes de ce fameux système, d'autant plus que la main d'œuvre est exclusivement constituée de cyborgs qualifiés. Bien que connu pour leur grande habileté au combat, les cyborgs ont toujours craint les affrontements en pleine espace. Aussi ont-ils élaboré le Système de Défense Planétaire Diane plutôt que de constituer une flotte de défense.  

Fonctionnement

C'est grâce à un réseau de satellites de guerre plus ou moins vaste que le SDP Diane peut protéger la planète qu'il entoure. Ces satellites suivent une formation et se deplace à l'unisson tout autour de la planète. Lorsqu'une menace est détectée par les senseurs du système, Diane, l'Intelligence Artificielle en charge du contrôle de celui-ci, prévient les autorités et décide si une réponse armée est nécessaire ou non.

La seule personne pouvant révoquer les décisions de Diane et passer le système en manuel est le Gouverneur de la planète.

Le système a toutefois été conçu pour fonctionner en manuel en cas de défaillance ou autre de Diane. Ce mode est cependant moins efficient que lorsque Diane est aux commandes. En effet,  si l'IA utilise l'intégralité du réseau de satellites de façon optimale, en manuel le traitement des données ainsi que les calibrages de trajectoire demandent plus de temps.

Diane

C'est le cœur du système, l'élément indispensable sans quoi le programme de défense planétaire des cyborgs ne serait pas viable. Il s'agit d'une Intelligence Artificielle qui centralise et analyse les données transmises par les satellites puis calcule et donne les instructions de trajectoires et de tirs en retour.

Les IA de contrôle des différents systèmes de défense déjà construit par les cyborgs ne sont que de pâles copies de l'intelligence artificielle du premier système de défense conçu par eux; autrement dit, celui en orbite autour de Prétoria.

Lieutenante

Aussi nommée Relais, la Lieutenante est un satellite en orbite géostationnaire au-dessus de la position géographique de l'installation contenant Diane. Sa fonction consiste à assurer une liaison constante entre l'IA et le réseau de satellite de guerre. Elle véhicule donc les information dans les deux sens: les instructions de Diane et les données fournies par les satellites.

Sans ce relai, les transmissions seraient fortement ralenties au sein du réseau de défense.

Chasseresses

Le fer de lance du sytème de défense planétaire. Les Chasseresses sont des satellites de guerre équipés chacun d'entre eux d'un canon de type croiseur. Ce canon (le plus souvent un canon à rails) est alimenté par un énorme réacteur qui fournit en plus l'énergie nécessaire au satellite pour corriger sa trajectoire de tir ou se déplacer plus rapidement sur son orbite.

Chacune des Chasseresses est équipée de senseurs qui détecte l'approche de tout vaisseau convergeant vers la planète qu'elle entourent. Les données sont transmise à la Lieutenante qui les envoie à son tour à Diane. Selon la décision prise par l´IA, les satellites peuvent s'armer et verrouiller le vaisseau. Si passer la phase de sommation le vaisseau continue à représenter une menace, les Chasseresses lancent l'assaut. À moins de recevoir un ordre contraire de la part de Diane, elles feront dès lors feu jusqu'à l'oblitération complète de la cible.

Formation

Chacune de ces formations possèdent des caractéristiques propres telles que le rpix, la puissance de feu déployable et la surface à couvrir. En effet, moins la formation compte de satellites plus la surface à couvrir pour chaque satellite est grande et la puissance de feu s'en retrouve grandement diminuée car le recalibrage des satellites pour en modifier la trajectoire sera plus long. Le prix en échange lui sera moins conséquent.

• Formation Pyramidale: Cette formation est la plus réduite des trois. Celle-ci n'a besoin que de quatre satellites pour établir un réseau de défense.Toutefois, de par son nombre réduit de satellites, la puissance de feu et la cadence de tir sont assez faibles. L'avantage reste cependant que son prix est le plus abordable des trois formation.
• Formation Cubique: Cette formation nécessite entre huit et vingt satellites pour former un réseau cubique autour de la planète. Elle possède le meilleur rapport efficacité-prix des trois formations.
• Formation Sphérique: Il s'agit de la formation la plus complexe. Celle-ci est conseillée dès que l'on dépasse un réseau de plus de vingt satellites. Plus la sphère compte de satellites, plus l'espace entre ceux-ci sera réduit. La puissance de feu de cette formation est la meilleure de même que la surface à couvrir qui est suffisamment réduite pour ne plus empiéter sur la cadence de tir. Son prix en contre-partie est bien plus élever que les autres formations.

Armement

L'armement standard du SDP est l'armement électromagnétique, toutefois le choix de celui-ci est laissé au gouvernement de la planète qui cherche à se doter d'un système de défense planétaire. Les cyborgs montent n'importe quel type arme sur les chasseresses, conventionnelles ou non, tant que le prix est mis.

Projectiles THV

Les projectiles THV (Très Haute Vélocité) se présente sous la forme de barre d'un superalliage principalement constitué d'osmium, de deux mètres de long pour un diamètre d'une vingtaine de centimètres. Ils sont propulsé par électromagnétisme via d'énormes canons à rails de type croiseur. C'est la violente accélération subie par  la barre et son poids extrême, chaque barre atteignant facilement une tonne et demi chacune, qui lui confère une puissance de destruction terrifiante.

Une variante de ces munitions consiste à amalgamer dans la masse de la barre un complexe cristallin composé de Kendël et de Cöltan. Une partie de l'énergie dégagée lors du choc violent est canalisé par le Kendël et absorbé par le Cöltan qui produit alors une impulsion électromagnétique capable de perturber les équipements électroniques du vaisseau touché.
Toutefois, la version standard reste moins cher que cette variante plus onéreuse dans sa fabrication.

Lasers énergétiques

Bien qu'à l'origine le système de défense fut conçu pour tirer seulement des projectiles THV, les cyborgs ont rapidement chercher une variante a ce style d'armement. La plus conventionnelle reste l'armement laser qui offrent autant d'avantages que d'inconvénient. En effet, équipés de canons laser, la cadence de tirs des satellites est grandement augmentée. Néanmoins, pour que cela reste efficace, il a fallu concevoir des satellites plus imposant contenant des moteurs bien plus puissant pour alimenter en continu ces canons gourmands en énergie.

Cet armement offre toutefois l'avantage de ne pas s'encombrer avec le ravitaillement en munitions des satellites, l'un des inconvénients majeurs de l'armement standard des Chasseresses.

Évolution

Toujours dans une quête perpétuelle d'amélioration de leur système de défense planétaire, les cyborgs réfléchissent aujourd'hui à des améliorations véritablement défensives car jusqu'à  maintenant le système n'assure qu'une défense offensive de la planète. La piste du générateur de champ de force  est la plus envisagée, les satellites seraient ainsi utilisés comme nœuds d'émission du champ de force. La dépense énergétique deviendrait toutefois immense  et pose le problème de la taille réduite des satellites.

Si les cyborgs sont réputés et craints pour leur performances terrifiantes au combat et leurs stratégies militaires complexes, le concept de batailles spatiales leur semblent étranger. Cela est sûrement dû à l'incroyable résistance de leur organisme cybernétique qui leur permet de vivre dans des milieux fort inhospitaliers tel que l'espace lui-même. Qui aimerait livrer batailles dans l'immensité du vide spatial lorsque l'on pourrait se retrouver à dériver des décennies dans l'attente de secours? Non, plutôt que de se constituer une flotte des vaisseaux aux proportions dantesques et surarmés, les cyborgs ont pris la décision de ne pas en avoir du tout. L'état prétorien est donc l'un des seuls à ne pas posséder de flotte militaire.

Toutefois, puisqu'il leur aurait été impossible autrement de se déplacer entre les divers mondes de l'Alliance, les Haut-Prétorien échafaudèrent leur propres appareils de vol spatiaux: les Phantasmagorias. Ces vaisseaux uniquement conçu pour les voyages  assurent aux cyborgs d'arriver à bon bord en toute sécurité. Puissance motrice, furtivité extrême et légèreté ont donc été les caractéristiques inscrites dans le cahier des charges de leurs vaisseaux Phantasmagorias qui aujourd'hui encore restent une excellente catégorie de vaisseaux.

(On compte très peu de modèle exporté hors de Prétoria. On en dénombre officiellement une trentaine bien qu'il est fort possible que certains mafieux aux portefeuilles conséquent on pu acheter sous le manteau l'un de ces vaisseaux. Quelques excentriques aux tendances légèrement paranoïaques ont aussi pu devenir acquéreurs d'un Phantasmagorias moyennant toujours une somme rondelette.)

Fonctionnement

Les Phantasmagorias s'appuye sur la grande maîtrise des cyborgs en matière de furtivité ainsi que d'un système de propulsion athermique et une technologie motrice purement prétorienne. C'est trois caractéristiques font des vaisseaux cyborgs les champions de la furtivité dans l'espace en plus d'être dotés d'une vitesse de croisière très intéressante.

Pour ce qui est du pilotage, ne vous attendez pas a voir une cabine pleine de bouton et d'écran de contrôle. A bord, d'un Phantasmagorias, il n'y a rien de tout ça. Le pilotage du vaisseau se fait via une interface virtuelle de contrôle. Le cyborg établit une connexion filaire par l’intermédiaire des plugs présents sur les bras et le cou du siège du pilote et dès lors pilote le vaisseaux dans un espace de réalité virtuelle conçu a cet effet.

Ces vaisseaux sont tous de types 1 ou 2 et peuvent accueillir une quinzaine de personnes à bord. Toutefois, les vaisseaux ayant été imaginés et conçu pour l'usage des cyborgs, ils sont dénués d'espace de vie. De même, l'indifférence des cyborgs quant à la présence d'air dans leur environnement ou à la pression et la température spatiale ont permis d'épurer les Phantasmagorias à la seule fonction de voyager. Adieu les problèmes de dépressurisation ou de création d'atmosphère artificielle.

(Seuls les Loriens peuvent voyager sans contrainte à bord d'un Phantasmagorias. Les autres races seront obligées de s'équiper d'une combinaison pour compenser l'absence d'air ainsi que les basses pressions et la température glaciale régnant à bord.)

Moteur Fantôme

Véritable prouesse technologique, la source d'énergie que les Haut-Prétoriens ont mit au point, et dérivée sous divers gabarits pour alimenter d'une ville au corps de l'un des leurs en passant par les vaisseaux Phantasmagorias, est un réacteur révolutionnaire. Cette source d'énergie  est un réacteur cyclotronique à entropie froide qui fonctionne avec des isotopes de synthèse extrêmement radioactifs.

A l'intérieur de ce cyclotron, les isotopes passent sans cesse d'un phase de fission a une phase de fusion, leur énergie est peu à peu extirpée et canalisée sous forme de puissant rayons gamma. Cette énergie pure hautement concentrée permet d'alimenter de façon plus que satisfaisante les divers systèmes auxquels pourraient être branché le moteur.

Les isotopes de synthèse utilisés comme combustibles sont généralement des atomes radioactifs qui par un procédé d'excitation énergétique accumulent une masse critique de radiation, les rendant près de dix fois plus radioactifs que dans leur état naturel. La durée de vie de ce combustible est exprimée en cycle (un cycle faisant référence à une phase de fusion puis de fission).

La nature endothermique de la réaction et le silence impressionnant du cyclotron son à l'origine de  l'appellation "moteur Fantôme".

(Malgré l'apport énergétique impressionnant que peut fournir un seul de ces moteurs Fantôme, il en faut deux pour faire fonctionner un Phantasmagorias. Le premier sert à alimenter le système de vol tandis que l'autre est entièrement consacré au dispositif de camouflage.)

Toutefois, bien qu'un tel réacteur soit beaucoup plus stable qu'un réacteur nucléaire standard, les risques encourus en cas de fracture du Sarcophage (enveloppe externe du réacteur) sont assez élevés. Si une telle chose devait arriver, les rayons gamma à haute énergie générés dans le coeur du réacteur irradieraient toute la zone environnante à une dose létale pour nombre d'organisme vivants.

Le grand savoir-faire des cyborgs leur a permis de renouveler leur(s) coeur(s) en remplaçant leur source d'énergie originelle par des versions miniature du moteur Fantôme. Ces nouveaux cœurs, toujours de la taille d'un poing, offre de meilleures performances que les anciens. Ils sont aussi plus propres car les rayonnements émis n'affecte pas la matiere.

(Les premiers cœurs des cyborgs étaient tout bonnement des réacteurs nucléaires de la vieille époque, réduit à la taille d'une balle de tennis.)

Propulseurs Aldron

Les propulseurs Aldron (du nom du Haut-Prétorien qui l'a conçu) est plus connu en dehors de Prétoria sous le nom de propulseur. à convections gravitationnelles ou encore plus simplement de répulseurs gravitationnels.

Longtemps jugé irréalisable en dehors de la théorie, c'est grâce au génie farfelue mais néanmoins visionnaire du Haut-Prétorien Aldron Edayer que ce propulseur pu enfin devenir une réalité au grand dam des plus brillants esprits natoons qui le jurait purement théorique.

Ce système révolutionnaire, couplé au moteur Fantôme, permis de concevoir la base du vaisseau Phantasmagorias. En effet, ce propulseur est totalement athermique lui aussi et ne laisse donc aucune empreinte thermique sur les senseurs.

Le propulseur fonctionne  grâce à un binôme de sphères gravitationnelles placés légèrement en retrait, de part et d'autres du vaisseaux. Ces sphères, composées d'un noyau dur de Düralb II  génèrent deux puissants champ de gravitation lorsqu'on les alimentent en énergie. Les sphères entrent ensuite en phase de rotation opposé. Les champs gravitationnels sont dès lors déformés en deux spirales contraires. La force générée entre les sphères est telle qu'elle provoque alors la propulsion du corps de vaisseau. Les déplacements de celui- co s'effectuent ensuite en modulant la puissance de ses reflux gravitationnels ainsi que leurs directions.

(La vitesse atteignable via ce type de propulseur dépend en grande partie de la taille des cœurs de Düralb II. De plus, le propulseur peut fonctionner avec plus de sphères sachant qu'elles améliorent les performances de vol du vaisseaux. Quelques uns des Phantasmagorias les plus récents sont équipés de propulseur Aldron TG ( Tétra Graviton). )

Coque

La coque est le dernier (et sûrement le plus important) des trois éléments qui rendent les vaisseaux Phantasmagorias unique. Les cyborgs par un habile procédé sont parvenu à amalgamer au cœur d'une double couche de β-paracelsium un maillage de cöltan de l'ordre du micromètre. Ce réseau complexe est alimenté via l'un des moteurs Fantôme du vaisseau qui lui est strictement réservé. L'énergie développée par ce-dernier assure une autonomie de plusieurs heures à plusieurs jours selon sa taille.

La double couche de β-paracelsium assure quand à elle une isolation sonore de la coque. Le seul hic est le manque de résistance de celle-ci.  En effet, les cyborgs ont choisit de privilégier la vitesse et la discrétion au détriment de l'attaque ou de la défense. La seul forme de blindage présente sur les Phantasmagorias sont des boucliers thermiques et anti-débris pour assurer un transport sûr.

Parmi le fleuron de l'ingénierie prétorienne, on peut compter ce que les Haut-Prétoriens aiment à appeler la "cape d'ombre" (Chlamys Umbra dans leur propre dialecte). Ce "vêtement", réservé semble t-il aux seules Ombres ainsi qu'au Généralissime, est plus qu'une vulgaire tenue d'apparat high-tech bien qu'effectivement remplir cette fonction soit l'un de ses principaux objectifs.

Ce présentant sous la forme d'une nuée sombre et brumeuse demi-solide, enveloppant certaines parties du corps du cyborg et se déployant dans son dos telle une cape à l'allure spectrale, le Chlamys  est bien loin d'être un vêtement ordinaire. Et c'est peu dire...  En effet, contre toute attente le Chlamys n'est composé d'aucun des matériaux textiles jamais utilisés dans la galaxie. Il s'agit en vérité d'un immense essaim de nanomachines dans lequel gravite continuellement une grande quantité de limaille de métal en tout genre. C'est cette agglomérat qui lui donne son aspect sombre presque noir.

Le Chlamys Umbra est donc en réalité une sorte de médipack plus qu'une simple cape. Les réparations effectuées par le Chlamys sont généralement très sommaires et assurent un fonctionnement global assez bon. Toutefois, il faut y voir uniquement un usage de premiers secours. Les réparations sont totalement provisoires et ne sont destinés qu'à assurer au cyborg une possibilité de se sortir du mauvais pas dans lequel il s'est fourré. Il est donc fortement recommandé d'aller dans un des nombreux centres prétoriens de maintenance pour subir des réparations définitives.

Fonctionnement

Le dispositif se compose d'un nombre variable de réceptacles cylindriques (une dizaine pour les modèles les plus basiques à une trentaine pour les plus complets) de deux centimètres de diamètre. Chacun d'entre eux contient une part de l'essaim de nanomachines ainsi que les ressources récoltées par elles. Ces réceptacles, appelés vulgairement "ruches", sont incorporés dans le châssis de combat des cyborgs à des endroits stratégiques. La plupart des ruches sont localisées dans le dos mais on peu en intégrer aussi dans la nuque, les épaules et dans la partie arrière des membres (bras et jambes). L'ouverture des riches et le déploiement du Chlamys via stimulus passif ou actif.

Dans le cas d'un stimulus passif, les ruches sont excitées dès lors que le corps de l'hôte ou son châssis de combat commence à subir des dégâts. L'hôte n'intervient donc pas dans son activation, d'où le qualificatif de stimulus passif.
Dans l'autre cas, celui d'un stimulus actif, c'est le cyborgs lui-même qui active le Chlamys. Il n'est pas nécessaire que le cyborg ai subi ou s'apprête à subir des dégât pour déployer le Chlamys. Les nanomachines resteront donc en stand-by en prévention de futurs dommages. Si la stimulation passive peut être vue comme le mode "combat" du Chlamys, alors cette stimulation active est le mode "urbain".

L'essaim est composé de plusieurs types de nanomachines possédant chacun une fonction qui lui est propre. Ces différentes petites machines gravitent les unes autour des autres via un magnétisme léger qui les relient aux diverses ruches. C'est pour cette raison que le Chlamys est beaucoup plus dense au niveau des parties du corps du cyborg où sont implantées les ruches.

Pour des raisons de sécurité, les nanomachines du Chlamys ont été conçu avec une durée de vie extrêmement faible en dehors du Chlamys. Si une des nanomachines à été séparé de son essaim,  en moins d'une demi-heure elle s'auto-détruit. Ce système à été imaginé pour palier le fait que dans la mémoire collective de l'essaim sont contenus l'intégralité des informations concernant le corps de leur hôte ainsi que de leur châssis de combat ce qui peut nuit aux cyborgs si cela tombait entre de mauvaises mains. Sans ses données, les nanomachines ne pourraient pas appliquer des réparations même très légères.

Les Assimilateurs

Les Assimilateurs sont le premier maillon d'un cycle formé avec les Transporteurs et les Recycleurs. Ces nanomachines ont pour seule fonction de pourvoir le nuage du Chlamys en matériaux nécessaires à sa réparation. Aussi elles sont en mesure de dévorer la plupart des métaux et polymères utilisés au quotidien. Réduit sous forme de limailles, ces ressources sont laissées à la disposition des Transporteurs.

Ces nanomachines représentent 20% de l'essaim et sont situées dans sa périphérie.

Les Transporteurs

Une fois que les limailles en suspension à l'intérieur du Chlamys, se sont les Transporteurs qui prennent la relève. Ces nanomachines sont chargés de les acheminer là où elles sont utilisées pour colmater et reconstruire provisoirement certaines parties du corps de leur hôte. Elles peuvent transporter jusqu'à 2500 fois leur poids ce qui permet de contenir une très grande quantité de limaille dans le Chlamys.
Si aucune réparation n'est nécessaire cependant, les Transporteurs se contentent de graviter au sein du Chlamys avec la limaille.

Ces nanomachines représentent 50% de l'essaim. Au vue de leur fonction, les Transporteur occupent le cœur du Chlamys circulant sans cesse de son bord, où se trouvent les Assimilateurs, à la surface du châssis de combat ou du corps du cyborg le cas échéant.

Les Recycleurs

Dernières nanomachines participant au cycle de réparation du corps de l'hôte, les Recycleurs ont pour tâche de réparer ou reconstruire dans le pire des cas les parties endommagées du cyborg ou de son châssis. Qu'il s'agisse d'un composant électronique, d'un plaque de protection ou de tout autres éléments de leur hôte,  les Recycleurs sont aptes a créer un substitut provisoire grâce aux données qu'elles possèdent dans leur mémoire collective.
Attention toutefois car il y a une certaine limite à leur capacité de réparation. Bien qu'elles puissent "recoller" assez bien un membre, elles ne peuvent pas le remplacer de toute pièces. Dans le cas où le membre est définitivement perdu, elles se contenteront de façonner un moignon pour rétablir l'intégrité de l'enveloppe du cyborg.

Ces nanomachines représentent 25% de l'essaim et sont situées au plus près du corps du cyborg ou de son châssis de combat.

Les Régénérateurs

Il s'agit du seul type de nanomachines qui ne participe pas au processus de réparation de l'hôte. Les Régénérateurs ont pour seul objectif d'assurer un taux de nanomachines du Chlamys jamais en deçà des 90%. Pour ce faire, elles agissent de la même manière que les Recycleurs. Elles se contentent de piocher dans la réserve de limailles du Chlamys pour construire suffisamment de nanomachines pour palier celles qui auraient été endommagées, détruites ou tout simplement cesser de fonctionner.

Ces nanomachines représentent 5% de l'essaim. Puisque leur seule fonction consiste à reconstituer les nanomachines perdues, les Régénérateurs ne quittent jamais les ruches sauf pour aller chercher les matières premières auprès des Transporteurs.

La conception des bombes Stella Acuminator est un bel exemple du concept de serenpidité,  autrement dit des découvertes hasardeuses ou dues à des erreurs. C'est le Haut-Prétorien Aldron Edayer qui, alors qu'il travaillait sur un prototype de son aujourd'hui très fameux propulseur Aldron, fit accidentellement exploser ce qui allait devenir la première bombe à implosion gravitationnelle. À cette époque, le scientifique n'avait pas encore accès au Düralb Il employé dans l'Alliance et devait se contenter de Düralb I. Celui-ci, bien plus instable que son successeur, eu tôt fait d'exploser lorsqu'il fut utiliser comme coeur pour le prototype de sphère gravitationnelle.

Fonctionnement

Aussi bien sur le principe que sur la théorie, le concept de bombe à implosion gravitationnelle est simple à saisir. Le Düralb I, connu pour ses capacités gravitationnelles et réputé pour sa terrible instabilité lors de brusques et gros apports en énergie et la clé de voûte de la bombe. Ce cristal lorsqu'il se désintègre génère un champ gravitationnel d'une puissance bien haut dessus des normales. Cette force exponentielle s'explique en partie par l'énergie de désintégration qui vient s'ajouter à l'énergie fournie au cristal. Lors de la désintégration, cette énergie formée est convertie presque aussitôt en gravité par le cristal en plein effondrement.

La bombe se présente généralement sous la forme d'une sphère d' osmium brut contenant un coeur de Düralb I relié à une puissante source d'énergie et un détonateur pour amorcer l'ensemble.

Essais et Simulations

L'histoire de cette technologie n'a connu que trois vrais essais. Le reste n'a été que calculs théoriques et simulations basées sur les résultats des tests.

Les essais ont été effectués sur des corps célestes errants en dehors du système solaire de Prétoria (principalement des astéroïdes assez imposants) afin d'éviter tous risques d'incidence sur leur planète-mère. Après l'implosion de l'une des bombes tests, on a inévitablement noté la formation d'une sphère de matière fortement compressée. Les similitudes avec le satellite de Prétorial ont poussés les Haut-Prétoriens a surnommé ce substrat: une "lune".

Stella Acuminator Tétra Graviton

L'esprit scientifique est parfois difficile à raisonner aussi, malgré les demandes fortement appuyées du gouvernement prétorien de mettre un frein à l'étude des ogives gravitationnelles, Aldron et son équipe poussèrent plus loin encore leurs travaux.

Le principe des quatre sphères de Düralb ressemblant étrangement à celui du derniers ne de ses propulseur, il baptisèrent cette nouvelle variété de bombes avec la même appellation. C'est à cette instant que la plus grande aberration que l'on puisse attribuer à l'un des meilleurs scientifiques prétoriens  fut nommé pour la première fois: la bombe Stella Acuminator Tétra Graviton.

Aldron, trop pressé pour attendre les résultats des tests sur le terrain de la puissance destructrice de sa future troisième génération de bombe, il entama aussitôt après l'achèvement de la série des Tri Graviton, la conception d'une série de bombes a quatre sphères de Düralb. Lorsqu'enfin un rapport est reçu, les données récoltées avec la série 3 sont si terrifiantes que l'annulation immédiate est demandé hélas bien trop tard car la série 4 venait d'être achevée.

Bilan des résultats sur le terrain de la série 3 & extrapolation de la série 4:

Mise aux arrêts du Haut-Capitaine Aldron Edayer:

Aujourd'hui, l'intégralité de l'arsenal Stella Acuminator des cyborgs est gardé sous scellés dans les profondeurs de Centrum et l'accès y est sous très haute sécurité. Seul le Généralissime est autorisée à pénétrer dans le sanctuaire où repose ces armes capables d'anéantir des mondes.

Le système Apollon est la preuve irréfutable de la supériorité des Prétoriens en matière d'armement laser. Déjà connu dans l'Alliance pour leur précision de tir et les laser à très haute énergie qu'ils fabriquent, les prétoriens ont pu avec ce système montré la terrifiante puissance qu'ils pouvait acquérir lorsqu'ils s'appuyaient sur ces deux points forts.

Ce fleuron de la technologie optique permet aux prétoriens de jouer avec un faisceau laser au gré  de leurs fantaisies. Le système Apollon tire son nom d'un autre système conçu par les prétoriens et avec lequel il partage quelques similitudes: le système Diane.

Fonctionnement

Comme sa "sœur", Apollon est un système qui s'appuie sur des "satellites" comme système de tir. La grosse difference est que dans ce cas-ci, les satellites sont ici des drones d'une vingtaines de centimètres et qu'il gravité autour d'une personne et non d'une planète. Autre différence, les drones sont des armes passives contrairement aux satellites du systèmes Diane. Ils ne font que véhiculer les tirs effectués par l'utilisateur.

Le système Apollon peut contenir jusqu'à une petite vingtaines de drones. Au delà de ce nombre peu de cyborgs parviennent à contrôler l'ensemble des drones simultanément. On compte toutefois une exception. En effet, il existe un prétorien qui posséderait un système Apollon entièrement fonctionnelle de près d'une trentaine de drones. Cette maîtrise absolue du système Apollon lui vaut d'ailleurs d'avoir encore aujourd'hui comme patronyme: Wrathful Apollo.

L'Oeil d'Apollon

Si on fait l'analogie entre les systèmes Diane et Apollon, le dispositif nommé l'Oeil d'Apollon est l'équivalent de la Lieutenante du système Diane. Comme elle, l'Oeil sert d'interface entre les drones et le cyborg qui les utilise. L'Oeil peut se présenter sous sa forme de simples implants cérébraux et oculaires dans sa version la plus sommaire à un oeil (ou des yeux) dans sa globalité pour sa version la plus optimisée. Les prétoriens n'ont cas subir une légère intervention, soit pour se faire greffer ce troisième oeil ou tout simplement en remplacer un si il le souhaite.

Cet Oeil permet, en plus d'une simple acquisition de cibles multiples que certains cyborgs possèdent déjà intégré dans leur yeux cybernétiques, la possibilité d'effectuer des éliminations multiples. La ou une simple acquisition de cibles multiples se contente de marquer plusieurs cible et le cyborg les élimine une à une, l'Oeil d'Apollon permet lui grâce au reste du système de marquer et d'éliminer d'un seul coup tout les cibles voulues.

Qui plus est, l'interface visuelle du cyborg devient fragmentable. Chacun des drones est équipé d'une caméra qui permette à l'utilisateur de voir à travers eux tels des yeux supplémentaires. Autant dire que l'expression "avoir des yeux derrière la tête n'a jamais été aussi vrai qu'avec le système Apollon. La synchronisation avec les drones est instantanée et parfaitement efficace dans un rayon de 500m autour du cyborg.

L'Arc d'Apollon

L'Arc d'Apollon désigne le réseau de drones qui compose le système Apollon. Grâce à lui, l’utilisateur du système est en mesure d'atteindre à peu près n'importe quelle(s) cible(s) avec son arme laser qu'importe l'endroit où elle se trouve.

Drone de réflexion

Il s'agit du premier type de drone conçu pour le système. A l'origine il n'en existait pas d'autres mais plus tard avec les avancées technologiques prétoriennes en matière de laser et d'optique, d'autres types sont venus s'ajouter à celui-ci.

• par réflexion sur un miroir:

C'est la toute première version du drone de réflexion. Celui-ci est tout simplement équipé d'un miroir en son centre destiné à réfléchir et par la même dévier la direction du faisceau laser. De ce fait, l'arme laser perd son principal désavantage: celui de ne tirer qu'en ligne droite.

Toutefois même ainsi le tire reste prévisible si l'on garde un oeil a l'orientation du drone pour ceux qui posséderaient des implants oculaires suffisamment perfectionnés. De plus, vue que la réflexion se fait via un support matériel, la puissance de l'arme laser est volontairement bridée sous un certains seuil pour éviter la détérioration, voire tout bonnement la destruction, du miroir.

• par déviation magnétique:

Cette seconde version du drone de réflexion s'appuie sur un bon vieux système de générateur de champ électromagnétique. Le miroir qui occupait la partie inférieure du drone a ainsi été remplacé par un globe de métal contenant du cöltan. Ce cristal génère le champ magnétique nécessaire pour "réfléchir" le rayon à la place du miroir. De fait quand le rayon laser passe à porter du drone le champ électromagnétique qu'il génère le courbe et permet ainsi d'en modifier la course.

Puisqu'il est dès lors possible de moduler la puissance du champ magnétique du drone pour dévier le laser, la trajectoire du faisceau devient moins évidente à prévoir. La courbe effectuée par le rayon est plus ou moins prononcée selon l'intensité du champ et sa polarité joue même sur la direction de la courbe. Contrairement à l'ancienne version du drone la réflexion ne s'effectue pas a l'aide d'un support matériel tel qu'un miroir. Par conséquent, il n'est plus nécessaire de brider l'arme laser.

Toutefois, ce système nécessite un apport en énergie supplémentaire diminuant considérablement l'autonomie du drone. Ce qui n'était pas le cas de la première version.

Drone de diffraction

Deuxième type de drones. Sa fonction est, comme son nom l'indique, de séparer un rayon laser en plusieurs rayons d'intensité et d'énergie inférieures. Pour se faire, le drone est creux et possède en son sein un  coeur de cristal brut taillé de sorte que des prismes montés sur support mobile puisse venir s'y juxtaposer selon les besoins. Le drone contient quatre prismes qui si ils sont tous utiliser permet de déployer seize rayons en sortie ( quatre par prismes).

Le but principal de ce drone est l'économie d'énergie. Parfois un tir d'arme laser possèdent suffisamment d'énergie pour rester mortel même après sa diffraction. Ainsi avec un seul tir d'arme laser on peut atteindre plusieurs cibles d'un coup.

Drone de focalisation

Dernier des trois types de drones, celui-ci a pour fonction de rassembler les rayons entrants en un unique rayon sortant.

Comme pour le drone de diffraction, il s'agit d'un drone creux qui possède cette fois une lentille convexe en organogel, un composé semi-solide qui possède des propriétés piézoélectriques. Soumis à un courant électrique, la lentille s'étire modifiant ainsi ses propriétés optiques. Lorsque  plusieurs faisceaux laser parcourent cette lentille, ils en ressortent fusionnés en un seul rayon laser.

Dans les faits, son utilisation ne se limite pas seulement à cette recombinaison de plusieurs faisceaux laser. En effet, ce drone peut aussi moduler l'intensité et le diamètre d'un faisceau laser ce qui peut accroître dangereusement la puissance d'un simple laser. Imaginez la puissance terrifiante que peut acquérir un faisceau d'un diamètre de quelques millimètres lorsqu'il concentré dans un diamètre de quelques microns...

Le Concilio Sapientis est l'une des avancées technologiques que les Haut-Prétoriens gardent secrète pour éviter d'avoir à répondre à des questions éthiques ou autres.

Bien qu'il soit possible pour un étranger d'entendre parler du Consilio, il ne pourra jamais se douter de la véritable nature de ce conseil. En effet, le Consilio Sapientis en plus de désigner un corps de l'Etat prétorien et aussi le nom du projet dont il a résulté.

Ce projet, classé secret défense par les Haut-Prétoriens, vise la création de l'intelligence artificielle avancée, c'est-à-dire une intelligence créée de toute pièce et dotée d'une conscience à même de raisonner et de posséder une identité qui lui est propre.

Fonctionnement

Comme les autres intelligences artificielles conçues jusque-là, les IAs du Concilio sont avant tout d'immenses programmes informatiques capable de raisonner par eux-mêmes, évoluer, s'améliorer.

On distingue deux partis dans le code source des IAs du Concilio. Une première partie de ce code sert de basé à l'intelligence artificielle. Dans l'autre partie du code, on trouve la  mémoire de l'IA, c'est à dire l'apprentissage qu'elle fait au cours de son existence.

Le Coeur

Il s'agit du noyau dur du code source de l'intelligence artificielle, celui qui pose les bases de son entité en devenir. Cette partie est codé par les Haut-Prétoriens et contient généralement les "verrous" qui empêchent l'affranchissement de l'IA.

Bien que les Haut-Prétoriens laissent les IA auto-améliorer leurs lignes de codes, ils ne peuvent pas accéder au Coeur sans l'autorisation expresse du Généralissime et une analyse poussée des codes que l'IA cherche à incorporer, supprimer ou modifier dedans.

Le Programme

Contrairement au Coeur, cette partie du code source de l'IA est entièrement malléable. C'est dans cette partie que l'IA peut le plus souvent faire muter son code pour s'améliorer. Sa mémoire, son expérience toute les choses qui façonne son identité avec le temps sont retranscris dans le Programme, comme dans une immense banque de données.

Les IAs du Concilio

Actuellement on peut dénombrer quatre intelligences artificielles entièrement opérationnelles en fonction au sein de Concilio. Toutefois, le nombre exact d'intelligences artificielles actuellement actives pourrait être quelque peu supérieure en comptant celles qui n'ont pas encore été achevées.

(On suppose en effet que les Haut-Prétoriens travaillent sur plusieurs autres IAs mais bon nombre d'entre elles ne dépasse généralement  pas le stade du prototype avant d'être effacées.)

Ignis

Véritable première intelligence artificielle dotée d'un conscience, créée par les Haut-Prétoriens. Malgré cela comme elle fut d'abord imaginer comme un prototype, ce sera son successeur  qui restera connu comme première IA consciente.

Plus tard, ils décidèrent de développer et améliorer les algorithmes de leur proto-IA et ainsi naquit Ignis.

Ignis (le Feu en praetor) tire son nom de sa fonction comme beaucoup d'autres chose chez les prétoriens. Les Haut-Prétoriens ont confier à cette IA la lourde charge de gérer le réseau énergétique de tout Centrum, de la source à la distribution.

Nexus

Nexus est une IA dite protocolaire car malgré la conscience de soi et les sentiments qui en découlent, le coeur de Nexus est régie par des algorithmes et protocoles complexes qui bride son expresionnisme. Son mode de raisonnement bien qu'influencé en partie par ses émotions reste donc plus logique qu'irrationnel.

Très calculateur et efficace dans ses fonctions, Nexus se charge de gérer tout ce qui est communication civile et adminitrative, ainsi que le système de sécurité de Centrum. Si la ville devait avoir un cerveau, ce serait Nexus.

C'est aussi le pilier du Consilio en tant que première intelligence artificielle. Sa voix a souvent plus d'importance que bien des arguments.

Diane

Diane est, en plus d'être la seule IA du Concilio a être une entité féminine, est la première IA dite hybride. Ce terme est employé pour désigner un type particulier d'intelligences artificielles: la fusion d'une IA protocolaire (tel que Nexus ou Ignis) avec un Avatar numérique prétorien.

Cette fusion donne à l'IA une conscience plus malléable et moins extrême que celle que se forge les simples IAs protocolaires. La mémoire de l'Avatar a tendance en effet à prédominer après la fusion et assurer la cohésion de l'identité de l'IA. L'Avatar employé pour Diane aurait été celui-là même du Généralissime Evy Crimson.

Diane comme les autres intelligences artificielles du Concilio a reçu comme tâche importante la gestion du système de défense planétaire prétorien, qui pour cette raison porte son nom.

Memento

Petite dernière des quatre IAs abouties du Concilio, Memento est comme Diane une intelligence hybride issue de la fusion d’un avatar numérique prétorien avec une intelligence protocolaire. D’un naturel calme et peu encline aux conflits, Memento a tendance à rester en retrait dans les décisions à prendre par le Concilio.

Comme les autres IAs du Concilio, Memento s’est vue confier une mission importante par le gouvernement prétorien. Il a la charge de gérer la Cathédrale des Esprits. Ce nom pompeux désigne une banque de données de plusieurs exons (abréviation de exaoctets) où sont stocké les avatars numériques de tout le peuple prétoriens. Ces avatars renferment chacun la conscience ainsi que toute la mémoire d’un prétorien à l’instant où ceux-ci ont été uploadés. Des mises à jours des avatars sont effectués tout les mois afin d’assurer un minimum de perte de données, si un cyborg venait à être détruit et nécessiterais une restauration totale.